En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
L’anxiété, qui se manifeste sous forme de grande inquiétude, est un phénomène tout à fait normal de la vie. Lorsqu’elle prend un caractère excessif menant à une pathologie, il s’agit alors de troubles anxieux, affectant le comportement, les pensées, les émotions de la personne. S’ils peuvent être handicapants, ils sont, selon l’auteur, tout à fait abordables d’un point de vue thérapeutique. Comportant a priori un grand nombre d’états en apparence très différents, le point sur ces affections est ici proposé.
Quand le désir d’enfant de l’un se heurte à la réticence, voire au refus, de l’autre, comment le couple fait-il face à cette asymétrie ? À quel moment cela vient‑il faire symptôme dans le couple ?
Si le thérapeute est consulté pour trouver une voie de sortie à ce blocage, il peut accompagner le couple dans une meilleure compréhension des besoins de chacun tout en acceptant ses propres insupportables. Impartialité et empathie sont les fondements des deux thérapies exposées ici.
En tant que président de l’Association européenne de gestalt-thérapie, Gianni Francesetti fut l’un des promoteurs du dernier colloque international sur la recherche 1. Son abord phénoménologique de la souffrance humaine et son approche gestaltiste de la compréhension des troubles psychiques ont amené Florence Belasco à explorer plus avant avec lui ce qui guide sa pratique. Éclairage sur sa vision du rapport de l’individu à son environnement, sur la notion de « diagnostic esthétique » ou encore sur l’étiologie singulière qu’il propose pour la clinique des attaques de panique…
Au prétexte de pragmatisme, de rentabilités nouvelles, l’étude des troubles mentaux et de leurs causes ne correspond plus aux nouvelles demandes prônées par les champs social, politique et administratif, où l’objet psychique dans la relation de soin ne semble plus avoir de place. Pour autant, outre l’argumentation des apports indéniables de la psychopathologie, l’auteur propose une réflexion inédite des enjeux du corps-en-relation et du lien corps/psyché pour la psychopathologie, qu’il appelle le « 3e corps ».
L’approche clinique nous conduit à considérer la radicalisation des jeunes comme un nouveau symptôme adolescent, dans un rejet des anciens modes de fonctionnement et d’être au monde. L’enjeu de ce symptôme est de dépasser, éviter ou court-circuiter le travail psychique du pubertaire. Ce texte tentera de décoder ce que recouvre ce processus de radicalisation, d’un point de vue clinique, à travers les enjeux, intra et inter-psychiques qui y sont liés.
Comment se construit et se nourrit l’image du corps ? Quel impact a-t-elle sur la structuration de la personnalité et sur sa relation à l’autre ? Prendre en compte la dimension corporelle dans la relation à l’autre et être au fait des différentes recherches, réflexions et théorisations qui s’y rapportent permettront au psychologue de mieux appréhender cette donnée que le sujet amène aussi dans l’entretien clinique. Le cas de Martin, un jeune garçon de onze ans, en témoigne.
À observer la manière dont les représentations collectives structurent le vécu et les affects des personnes, ne pourrait-on pas considérer que certains symptômes liés à l’imaginaire des corps, comme l’anorexie, l’obsession de la propreté ou encore le culte de la performance, se font l’expression d’une crise du « corps » social ? Travailler sur ces représentations sociales permettrait ainsi d’envisager une autre manière de construire son rapport au corps et de le rendre de nouveau habitable. Approche philosophique.
Petits kilos superflus, surpoids… obésité… Les solutions pour les pallier,
et notamment les régimes, peuvent parfois avoir des conséquences
catastrophiques. Entendre la personne obèse et son histoire est
un préalable pour pouvoir travailler les raisons de cette mise en expression
de son insécurité intérieure.
La France compte des millions de personnes en situation d’obésité. Et les enfants tout autant que les adultes sont concernés. L’Oms parle d’« épidémie mondiale ». Pourtant, rien ou presque ne figure dans le cursus de formation des psychologues. Ce paradoxe illustrerait-il le contre-transfert négatif à l’égard de cette population qui règne dans tous les secteurs de la société, y compris dans nos rangs ? Dans le cadre de ce dossier, nous proposons une approche peu attendue en ce domaine pour mieux comprendre la personne en obésité.
Abandonnant le concept de Revue, les rédacteurs d’Actualités psychosomatiques ont préféré évoluer vers celui de Collection : « Perspectives psychosomatiques », avec les avantages de sujets traités plus librement, accessibles à un public élargi et d’un intérêt plus durable.
Le développement de la psychosomatique au cours des dernières années rendait nécessaire la création d’une nouvelle collection dédiée à cette branche, étant donné qu’il n’existe actuellement qu’une seule autre publication la concernant, la Revue Française de Psychosomatique, à laquelle plusieurs des auteurs collaborent également.
Ce premier volume est consacré à la mise en question par des psychosomaticiens de deux concepts postfreudiens : la capacité de rêverie et les processus de transformation. Ces notions, tirées de l’œuvre de W.R. Bion (capacité de rêverie maternelle et les transformations), désormais largement répandue dans les pays francophones, seront mises en confrontation par des psychanalystes de l’École française et des psychanalystes italiens ainsi que des psychosomaticiens.