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Dans le champ de la santé, l’exigence de « continuité du soin » est aujourd’hui très présente, tout en étant mise à mal par une vision gestionnaire de la vie psychique. À partir de sa pratique en pédopsychiatrie, l’auteur de cet article propose une réflexion sur cette notion, en s’intéressant particulièrement à ses articulations possibles avec celle de cadre soignant, et aux conséquences d’une continuité des soins pensée à partir de la clinique du transfert.
Comment les angoisses du tout-petit peuvent-elles se donner à entendre dans les symptômes de l’adulte ? Voilà ce que Donald W. Winnicott a tenté d’explorer, avec audace et créativité, en mettant au premier plan les mécanismes de construction subjective du très jeune enfant trop vite identifiés à cette dépression et s’en défendant par des processus paranoïdes ou maniaques. Si la psychanalyse freudienne cherche l’enfant œdipien dans l’adulte, Winnicott nous rend sensibles aux émois et à ces processus de représentation bien plus précoces tels qu’il se répètent et se déplacent dans les mouvements transférentiels et contre-transférentiels.
Les diagnostics en psychiatrie tentent de mettre au jour une vérité du sujet, et, de là, peut-être aussi leur fluctuation. Mais la folie se dérobe, et met régulièrement à mal le mythe d’un savoir absolu. La psychanalyse, quant à elle, repose sur le transfert dont l’objectivation savante ne veut rien savoir. Aussi, pour avancer sur cette difficile question qu’est celle du sujet, c’est la pensée de Michel Foucault qui sert ici de fil rouge à l’auteure pour nous éclairer.
La pratique de l’entretien clinique à distance est une question qui se pose de plus en plus aux professionnels de la psychologie. Mais comment aménager au mieux le cadre de l’écoute en ligne afin de préserver l’identité professionnelle du psychologue et la sécurité du patient ? La réflexion menée ici s’appuie sur la création d’un dispositif et l’analyse de la pratique en visioconsultation.
Les enfants et adolescents souffrant d’un « trouble de l’intersubjectivité » manifestent un vif intérêt à interagir avec un robot. Ce robot médiateur devient alors autant le partenaire du thérapeute que le compagnon du patient, facilitateur d’une relation transférentielle potentielle. L’occasion, pour l’auteur, de présenter ici une synthèse des fonctions thérapeutiques de la médiation robotique en psychothérapie analytique.
Si la théorie freudienne du rêve constitue le modèle psychanalytique
du fonctionnement de l’Inconscient, quelle place le rêve peut-il trouver dans
la cure psychanalytique et en psychothérapie aujourd’hui ? Selon Daniel Sibony,
il est un faisceau de fibres et l’interprétation de chacune d’entre elles va permettre
de « produire un énoncé pertinent qui peut relancer le travail »…
Qu’est-ce qui peut conduire un pervers narcissique à consulter un psychologue ou un psychothérapeute ?
Cette étude de cas vient illustrer l’impasse thérapeutique dans laquelle la prise en charge de cette pathologie peut conduire en l’absence d’une extrême vigilance du professionnel.
Si les troubles cognitifs peuvent altérer la relation au patient, Hélène Oppenheim-Gluckman nous invite à réfléchir sur le type de cadre et de pratique psychothérapique à mettre en place avec ces patients cérébro-lésés, et plus particulièrement sur la place de la cognition dans notre économie psychique.