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L’excision : un séisme aux mille répliques

Auteur(s) : Zanouy Léa

L’excision est une violence qui touche des millions de femmes à travers le monde. Ses retentissements sont multiples, mais cette réalité reste peu interrogée par les professionnels du soin, et ces femmes n’osent pas toujours aborder d’elles-mêmes le sujet. Dresser un portrait de la réalité clinique des personnes victimes d’excision permet d’en mesurer les implications et de comprendre les enjeux et les axes de travail pertinents pour leur prise en charge. C’est ce que propose ici l’auteure en présentant son travail au sein de l’ONG Les Orchidées rouges, qui milite activement pour la prévention et la prise en charge de ces femmes victimes d’excision.


Le changement, un nouvel apprentissage

Auteur(s) : Banymandhub Aarti

Fondées sur les apports neuroscientifiques, les nouvelles thérapies cognitives et comportementales appréhendent le changement non plus comme une modification de nos états internes, mais comme un apprentissage de nouvelles manières d’être. Dans cette perspective, les leviers du changement sont les nouvelles expériences sensorielles et émotionnelles que nous vivons grâce à nos actions. Cet article propose une définition et une description du processus de changement en psychothérapie, basées sur les postulats de la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) et leurs fondements neuroscientifiques.


Syndrome de Münchhausen par procuration et dessin libre. « La sorcière » de Billie

Auteur(s) : Mikanga Emmanuelle

L’auteure présente sa rencontre avec Billie, une enfant de 6 ans relevant de la protection de l’enfance et placée en famille d’accueil en raison d’un syndrome de Münchhausen par procuration. Elle souligne ici combien l’utilisation du dessin libre et la verbalisation que l’enfant fait sur son « dessin de la sorcière » ont été bénéfiques dans l’approche de son vécu familial, mais aussi dans la compréhension des mécanismes psychiques qu’elle a pu mettre en place pour lutter contre les reviviscences traumatiques des maltraitances maternelles.



Stanley Milgram dans le huis clos familial…

Auteur(s) : Tarquis Nathalie

Pourquoi se soumet-on à une autorité qui nous intime l’ordre d’infliger des souffrances à des personnes innocentes ? Si Sigmund Freud a développé l’hypothèse de pulsions agressives innées chez l’être humain, Stanley Milgram a quant à lui développé l’idée, dans les années 1950, qu’un contexte hiérarchique conditionnerait l’homme à passer d’un état autonome à un état « agentique ». L’auteure nous invite ici à envisager une troisième hypothèse… qui tiendrait compte de la réalité statistique des violences familiales.



La mutation oncogénétique. Julie et la petite princesse rose

Le risque de cancer n’est pas une invention du psychisme. Le corps se fait l’inscription des angoisses, et l’inconscient traite ces informations au regard d’une histoire singu-lière. Pour Julie, la découverte d’une mutation oncogénétique a mis au jour un envi-ronnement primaire défaillant et les répercussions qu’il a pu avoir sur l’édifice de sa ­structuration psychique. Cette rencontre vient témoigner du nouage de l’interpsychique et de l’intercorporel, mais aussi de la nécessité d’avoir un espace pour penser, s’explorer interieurement, afin de grandir et de trouver sa place.


De l’investigation psychologique « sous contrainte » à la formulation d’une demande d’aide

Auteur(s) : Bartolucci Marine

Comment l’investigation psychologique menée au sein de la Protection judiciaire de la jeunesse peut-elle, malgré la contrainte qu’elle représente, permettre d’engager un véritable travail du lien ? Cet article propose une réflexion autour des modalités d’exercice du psychologue clinicien, lorsqu’une mesure judiciaire d’investigation éducative est engagée. « Bricoler le dispositif » tout en construisant un cadre interne rigoureux semble être la condition sine qua non de l’émergence d’une authentique rencontre avec les familles et les jeunes.


Voix hallucinées, voix intérieures : à qui dire « ses voix » ?

L’expérience hallucinatoire fut de longue date considérée, dans sa complexité, comme une façon de se relier à l’énigme d’un message envoyé par une transcendance bénéfique ou maléfique. On se rend compte, aujourd’hui, que l’halluciné peut développer un savoir-faire avec ses vécus hallucinatoires et qu’il lui est possible d’en parler avec d’autres dans des groupes, valant pour communauté d’entraide et nommés Réseau des entendeurs de voix. Quels enseignements la clinique peut-elle recevoir de l’invention et du fonctionnement de tels dispositifs ?


Nouage de l’intégration d’une parole extérieure et de l’extériorisation d’un langage intérieur

Le langage, même intériorisé, participe à la rencontre mais de manière différenciée ­suivant la structure de chacun. Aussi, les lignes de passage du langage intérieur vers l’extérieur, et réciproquement, se caractérisent par une tentative de signification, et ce, à travers ce qui fait sens mais aussi non-sens. En témoignent, selon les auteurs, les constructions délirantes, qui peuvent être pensées comme des tentatives de solution afin de donner du sens, mais aussi d’intégrer la parole extérieure.


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