Dossier : journal des psychologues n°321
Auteur(s) : G. Raymond Serge
Présentation
Lorsqu’une personne mise en cause pour un double meurtre présente, lors de son expertise, les symptômes d’un moment psychotique, peut-on pour autant émettre une hypothèse de culpabilité si l’on ne sait pas à quoi ils se rattachent ? Retour sur l’affaire régulièrement médiatisée de cet adolescent de seize ans accusé de passage à l’acte meurtrier, qui fut jugé sain d’esprit par les experts psychiatres, condamné à perpétuité par la justice, puis acquitté et libéré. Serge Raymond revisite l’expertise qu’il avait réalisée alors en postulant un moment psychotique. Exprimant à l’époque un doute sur sa culpabilité, il revient sur cette condamnation à laquelle, selon lui, aurait dû se substituer un non-lieu, si ce n’était l’acquittement.