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À la recherche de l’impartialité ou l’expertise sous influence

Auteur(s) : Lemoine Claude

Suivons une démarche méthodique : rassemblons un ensemble de faits ou d’événements récents épars, puis recherchons ce qui leur est commun, ce qui rapproche les différents faits constatés, et essayons de dessiner un fonctionnement social d’ensemble en train de se constituer et de s’étendre.


Place du travail

Auteur(s) : Lemoine Claude

Le 1er mai, fête du travail ! Et elle tombe aussi un dimanche en 2011. Funeste année qui nous prive de plusieurs jours de congé ! Mais qui se souvient de la fusillade de Fourmies en 1891, par suite de la ­manifestation revendiquant une journée de huit heures, pour arriver à 48 heures par semaine ? Ce qui n’a été obtenu en France qu’en 1919… Depuis, le travail a beaucoup changé, mais il reste au cœur de nos préoccupations. Il y a toujours une Place du Travail à Roubaix, mais le travail a-t-il encore sa place ?


Les EHPAD, lieux de vie, lieux de mort

Auteur(s) : Hecquet Maryse

L’institution gériatrique ou l’établissement pour personnes âgées dépendantes sera, pour un grand nombre, leur dernière demeure. Il est de fait indispensable de se confronter à cette inéluctabilité et d’évoquer la fin de vie avec le résident et sa famille. Il sera, bien sûr, question de ses dernières volontés, mais surtout, par là même, de reconnaître son individualité, de l’accompagner dans l’acceptation de sa propre finitude, mais aussi de celle des autres, à laquelle il sera, plus encore qu’avant, confronté.

« À quatre-vingts ans, je ne suis pas vieille. Je suis bien. J’ai gagné en sérénité. Je crois que j’ai atteint la sagesse.
Je suis là pour la vie. J’ai payé mes obsèques. Je veux une messe. Monsieur le curé vient me voir deux fois par semaine.
J’adore les fleurs. Quand je partirai, je ne veux pas de pleurs, mais des fleurs
. »
(Herrenschmidt, 2003)


À la recherche de la maison perdue…

Auteur(s) : Meyer Audrey

La maison est le lieu de vie dans lequel s’inscrivent les racines de chacun. Mais qu’y a-t-il à entendre lorsque la personne âgée démente dit : « Je veux rentrer à la maison ? » Que représente alors la maison ? Au-delà du simple lieu d’habitation, cette demande peut renvoyer à l’impossibilité de la personne âgée de se construire un chez soi au sein de l’institution, à son sentiment d’errance identitaire, ou encore à son angoisse de la mort… Le rôle des soignants est, dans ce cas, d’écouter et de questionner le dément sur son désir de rentrer, et de l’aider à dépasser ces affects douloureux.

« La maison, plus encore que le paysage, est un état d’âme. »
Gaston Bachelard


L’évaluation neuropsychologique en danger dans les consultations mémoire

Auteur(s) : Collectif

Le vieillissement de la population a pour conséquence une augmentation sensible de la prévalence des pathologies neurodégénératives associées (Ferri et al., 2005). Parallèlement, les demandes d’évaluation neuropsychologique chez les personnes âgées connaissent une croissance exponentielle. La contribution des psychologues cliniciens spécialisés en neuropsychologie à ces évaluations est primordiale. Dans nombre de cas, l’apport diagnostique et thérapeutique de l’intervention neuropsychologique est décisif, notamment en début de maladie. Encore faut-il que les psychologues puissent réaliser, dans de bonnes conditions, les bilans neuropsychologiques nécessaires au diagnostic et un accompagnement thérapeutique de qualité (recommandations professionnelles de la Haute Autorité de santé, mars 2008). Or, aujourd’hui, dans beaucoup de consultations mémoire, une pression quantitative constante s’exerce sur le psychologue en poste afin qu’il réalise des « bilans courts ». La qualité même de son travail et donc sa portée auprès de la personne accueillie et de sa famille tout au long de la maladie sont ainsi mises en danger.


Psychologues de l’Éducation nationale : quel avenir ?

Auteur(s) : Collectif

Le 2 avril, 150 psychologues de l’Éducation nationale se réunissaient pour débattre du risque inquiétant de disparition de notre profession et de ses missions dans les établissements scolaires.


Être ou ne pas être psychothérapeute ?

Normalement à partir du 22 mai prochain, les professionnels exerçant la psychothérapie depuis plus de cinq ans ne pourront plus bénéficier de la « clause du grand-père » pour solliciter, auprès de la commission de leur région, l’autorisation de faire usage du titre de ­psychothérapeute.


Lettre ouverte aux psychologues pratiquant la psychothérapie

Auteur(s) : Collectif

Cher(e)s collègues, Au vu de l’article 52 de la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique, du décret n° 2010-534 du 20 mai 2010 relatif à l’usage du titre de psychothérapeute, de l’arrêté du 8 juin 2010 relatif à la formation en psychopathologie clinique conduisant au titre de psychothérapeute, de l’arrêté du 9 juin 2010 relatif aux demandes d’inscription au registre national des psychothérapeutes et de l’arrêté du 13 décembre 2010 modifiant l’arrêté du 9 juin 2010 relatif aux demandes d’inscription au registre national des psychothérapeutes, vous vous interrogez peut-être sur la pertinence de candidater auprès de la commission régionale d’inscription sur la liste départementale des psychothérapeutes.


Voici venu le temps de la menace

Auteur(s) : Houssier Florian

Il y a la vague bleue Marine, et les manœuvres sous-Marine ; catastrophes écologique, humanitaire, nucléaire, on nous parle au futur sombre. Ajoutons à ce tableau couleur nuit toutes sortes de variations de la décrépitude du lien social, nous vouant à une déchéance certaine : Internet nous délie, les réseaux sociaux ne servent à rien, les adolescents et les délinquants sont dangereux, le père et son autorité sont morts et enterrés. Sans oublier : manger et respirer nous exposent au pire.


Exemple d’une prise en charge sans contention de sujets Alzheimer

Auteur(s) : Ferré Guillaume

Au sein d’un établissement vendéen pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), une unité Alzheimer a fait de l’absence de contention l’un des axes majeurs de sa prise en charge. Reconnaissant au-delà de la maladie la personne humaine, elle privilégie l’autonomie de ses résidents et les accompagne au cas par cas. Fonctionnement et principes d’une unité pas comme les autres.


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