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Conseiller les femmes victimes de violence conjugale, les orienter vers
les professionnels susceptibles de les aider, suppose de les connaître, ou
plutôt qu’elles se fassent connaître.
Difficile projet quand on sait leur difficulté à parler.
Regard sur une enquête réalisée en maternité et au service d’accueil des urgences du CHU de Nancy.
Une enquête menée sur les violences faites aux femmes en 2000 a révélé l’ampleur véritable du problème, et ce, dans tous les milieux sociaux. Depuis cette libération de la parole, un certain nombre d’enquêtes nationales et internationales ont vu le jour, consacrées, quant à elles, à toutes les violences conjugales et à leurs répercussions sur l’ensemble de la famille. Leurs résultats offrent des pistes de réflexion sur les mécanismes qui les sous-tendent, les déclenchent et les caractérisent, et réaffirment l’importance, au-delà de leurs dénonciations, des prises en charge individuelles et familiales des victimes comme de leurs auteurs.
Qu’est-ce qui peut conduire un pervers narcissique à consulter un psychologue ou un psychothérapeute ?
Cette étude de cas vient illustrer l’impasse thérapeutique dans laquelle la prise en charge de cette pathologie peut conduire en l’absence d’une extrême vigilance du professionnel.
Mesurer la diversité des problématiques des patients déficients intellectuels amène à s’interroger sur le sens de « leurs difficultés de penser et sur la difficulté de l’institution de penser » son action pour eux. Travail avec médiat, analyse des transfert et contre-transfert, rencontre des familles, le psychologue peut devenir un « passeur de monde », tissant un lien qui permette au patient de s’exprimer, de comprendre et d’être compris.
Si les violences conjugales font aujourd’hui l’objet de plus en plus de condamnations pénales, il n’en demeure pas moins qu’il reste encore beaucoup à faire en matière de prise en charge thérapeutique pour les différents membres de la famille, que ce soient la victime, les enfants du couple, ou encore l’auteur des violences lui-même, mais plus encore dans l’idée d’une prise en charge thérapeutique de la relation violente en tant que telle. Mettre en place un dispositif de prise en charge nécessite de fédérer l’ensemble des partenaires concernés, y compris et surtout l’institution judiciaire.