En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
Star wars et ses héros font partie de l'inconscient collectif juvénile depuis deux générations. Les auteurs, psychanalystes et passionnés de cinéma, analysent ce phénomène et questionnent la connaissance intime et singulière qu'en ont leurs patients surtout adolescents. En quoi peut-on parler de mythe moderne pour cette oeuvre ? Qu'est-ce que l'adolescent vient chercher dans cet univers : projection de ses fantasmes agressifs, oedipiens, identification à un héros traversé comme lui par la violence et l'ambivalence de son âge ? En quoi le destin du personnage principal de cette saga, le sombre Dark Vador, parle-t-il de mélancolie ?
Star wars a dépassé son créateur. À l'aide de la psychanalyse, nous pouvons y lire le miroir d'une époque qui change de millénaire, dans sa singularité et dans ses invariants, y entendre les questions et les angoisses inconscientes du sujet en devenir adulte, dévoiler aussi les fantasmes étonnants sous-tendus par l'oeuvre de Georges Lucas : le passage de questions sur le père mythique à la lutte contre une mère omnipotente, du conte au tragique, jusqu'à l'évitement final du féminin, et donc du sexuel.
Dans cet essai vif à l'adresse d'un public cultivé et curieux, Dark Vador, le méchant le plus célèbre du cinéma, passe sur le divan et dévoile sa mélancolie adolescente, cause et raison de sa bascule du «côté obscur de la Force».
Face à des jeunes en difficulté, qui ne parviennent à trouver leur place et un soutien adapté dans aucune structure ou institution médico-éducative, des dispositifs alternatifs doivent être pensés pour leur permettre de remettre du lien là où une alliance thérapeutique ne semblait plus possible. S’appuyer sur un modèle d’intervention systémique et stratégique peut être une piste. Illustration.
Lou Mas Maillon est une petite structure aubagnaise qui reçoit des enfants et adolescents en difficulté psychique et leur offre un « ailleurs » durant des séjours temporaires. Depuis des années, l’équipe pluridisciplinaire s’appuie sur un travail éducatif, soutenu par la psychanalyse. Or, la rencontre avec une jeune fille bouscule les habitudes, amenant à une mobilisation collective. Sans quoi, rien n’aurait été possible.
La génération actuelle des jeunes Rwandais est issue de parents ayant subi les violences de la guerre, vécu l’exil ou encore perdu un ou des proches lors du génocide de 1994.
Certains d’entre eux portent le fantôme de ces êtres chers en s’étant vu attribuer à leur naissance le nom d’un oncle, d’une grand-mère ou encore d’un père… Quelle place ces enfants dits « de remplacement » occupent-ils dans leur famille ? Comment envisagent-ils leur avenir ?
Quels problèmes identitaires et psychologiques rencontrent-ils ? L’étude présentée ici s’est penchée sur ces questions.
Comme nous l’enseigne l’anthropologie, l’être mère se situe entre nature et culture, entre donner la vie et éveiller à la vie, entre procréation et éducation. La contraception, les PMA, l’émancipation des femmes, leur accès aux études, au travail salarié, à l’engagement dans la vie sociale, ont donné une autre figure à l’accomplissement de la féminité. Maternités adolescentes, adoption, homoparentalité ont-ils modifié la représentation que l’on se fait d’une « vraie » mère ?Dans ces conditions, qu’est-ce qu’être mère aujourd’hui ?
Avec les contributions de :
F. Petitot, C. Neirinck, M. Patron Chalubert, M. Baraband, X. Gassman, V. Sidoit, J. Morel Cinq-Mars, A.-E. Houël, H. Popper-Gurassa, J.-J. Daban et S. Lesourd, M. Vitoria Bittencourt, A. Boissel, E. Grange-Ségéral, M.-D. Wilpert, B. Dubourg, M.-H. Inglin-Routisseau.
L'adolescence est une " fièvre du temps dans la vie ", un " corps et âme " d'une extraordinaire intensité, une " folie sauvage " qui à d'autres heures critiques de l'existence peut se réveiller, pour le meilleur comme pour le pire. Pour appréhender l'adolescence, le thérapeute s'appuie naturellement sur l'expérience clinique. Pour autant d'autres approches peuvent se révéler utiles et la figure littéraire est souvent plus parlante que la vignette clinique. La première fait signe, là où la seconde ne prouve rien. Les contributeurs de cet ouvrage ont convié quelques grands auteurs (Rimbaud, Colette, Baudelaire, Camus, McCullers, Wilde, Garcia Marquez...) qui les ont accompagnés leur jeunesse durant et sous la plume desquels sont nées d'inoubliables " figures " adolescentes. Autant de personnages - pourtant fictifs - qui disent, avec la justesse du réel, l'haletante et frémissante métamorphose de l'adolescence. Au carrefour entre psychanalyse et littérature, cet ouvrage permet d'éclairer
sous un jour différent l'expérience clinique et de faire émerger les liens si manifestes entre ces deux domaines.
Fil Santé Jeunes est un service de prévention et d’aide à distance sur des questions de santé physique et psychologique, où les adolescents peuvent laisser des messages via les plates‑formes téléphoniques et Internet. Mais quel est le profil de ces adolescents qui sollicitent les professionnels sur ce type d’espace ? Quel type d’aide demandent-ils ? Et quel type d’aide les psychologues et les équipes qui travaillent sur ces récits virtuels – et dans ce dispositif virtuel – peuvent-ils apporter ?
Partir du principe que la déficience intellectuelle peut être abordée par un prisme autre que celui du handicap pousse le clinicien à chercher constamment de nouvelles pistes pour comprendre comment ces carences peuvent s’exprimer, mais aussi des supports novateurs pour leur permettre de le faire. « Imovie » est l’un d’eux, et son apport dans le cadre du suivi thérapeutique d’Amine, un jeune garçon de neuf ans, en témoigne.