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L’auteure nous propose ici quelques réflexions émanant de sa pratique au sein d’un Institut médico-éducatif à travers des ateliers de manipulation d’argile. Les coanimatrices ont pu aborder et remobiliser des enjeux archaïques auprès d’enfants en difficulté, une manière de penser la terre comme un outil original de médiation thérapeutique afin d’accéder à des problématiques identitaires.
En ces temps de remise en question du caractère fondamental et irréductible de la différence des sexes, qu’est-ce qui permet à un enfant ou un adolescent d’accéder à une position sexuée ? Et avec quelles difficultés, dont la clinique contemporaine apporte témoignage ?
Derrière un enfant violent se cache souvent une dépression invisible, alors que le sujet ne se laisse pas « affecter ». On s’interroge ici sur les manières, pour le psychanalyste, de favoriser les capacités de symbolisation chez ces enfants, leur permettant de constituer leur « jardin intérieur » et de se débarrasser d’une violence défensive vis‑à‑vis du monde extérieur.
Associer un groupe « contes » auprès d’enfants présentant des souffrances multiples, dues aux troubles de leur développement psychoaffectif, et un groupe de parole auprès de leurs parents poursuivrait un but commun, celui de créer des espaces d’expériences pour des sujets en difficultés de symbolisation. Les auteurs présentent ici leurs pratiques clinique et institutionnelle de ce double dispositif groupal, comme une solution ou une amorce à un travail psychothérapeutique.
Quelle structure mettre en place pour qu’un groupe d’enfants puisse évoluer en un lieu thérapeutique et accéder ainsi à une nouvelle réalité psychique, une « matière psychique groupale » ? Quels processus intersubjectifs et intrapsychiques s’y déploient et quelle fonction y tient l’analyste ? Les réponses que nous livre l’auteur s’enrichissent d’un exemple clinique permettant d’étayer la potentialité psychothérapeutique de ce dispositif.
J.-B. Chapelier * dans son livre sur les psychothérapies de groupe souligne que celles‑ci utilisent des moyens d’échanges, comme la parole, le jeu ou un autre médiateur.
Dans un établissement d’accueil du jeune enfant (EAJE), le rôle du psychologue est multiple : observations des enfants, soutien à la parentalité, intervention auprès des professionnels de l’institution. Mais à quel cadre théorique peut-il ainsi se référer et comment veille-t-il aux constantes imbrications, parfois fragiles, entre équipe, familles et dynamique institutionnelle ? L’auteur partage ici ses observations à la lumière de quelques exemples cliniques.
Dans cet article, l’auteur s’interroge sur l’emploi généralisé de la notion d’autisme. Ce terme est utilisé selon lui quasi systématiquement au singulier, notamment dans les médias, mais aussi dans les ouvrages de référence en la matière comme dans la dernière version du DSM ou encore dans la nouvelle stratégie nationale de santé du gouvernement pour la période 2018-2022… Le mot « autisme » et son emploi semblent donc supposer une entité ou pathologie précise. Mais, pour l’auteur, la réalité est bien plus complexe, subtile et multiple.
Depuis près de dix ans, à la Seyne-sur-Mer dans le Var, une association de soutien à la fonction parentale accompagne des familles ayant adopté des enfants, dans des contextes nationaux et internationaux. Un couple de thérapeutes, un psychiatre et un psychologue, est chargé de cet accompagnement. L’auteure, membre de cette association, démontre à travers une étude de cas l’importance de l’histoire de l’enfant, et de la mise en récit de son passé, afin d’instaurer un dialogue constructif et réparateur avec ses parents adoptifs.
Étudier le modèle familial vietnamien, en se basant sur des dessins d’enfants de 8 et 9 ans, c’est la base du travail d’Anne-Laure Lamberton. Il est ici proposé une analyse comparative de dessins de famille, réalisés par un groupe d’enfants vietnamiens d’un côté, et un groupe d’enfants français de l’autre. Les particularités graphiques sont significatives, avec des constantes retrouvées dans chaque groupe. L’auteure offre ici une lecture d’anthropologie culturelle sur la famille vietnamienne, vue à travers les crayons d’enfants. Une famille fondée sur l’esprit communautaire, la piété filiale, l’importance de la maison comme enveloppe du groupe, ainsi que celle de la nourriture et des repas.