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Se laisser surprendre par ce qui arrive dans la consultation, et qui est parfois éloigné des théories classiques auxquelles nous nous référons ; prendre conscience des préjugés avec lesquels nous abordons parfois le matériel clinique de nos patients, voilà à quoi nous invite Janine Puget. L’occasion, à travers l’exemple de la question de la conjugalité dans les couples homosexuels, d’ouvrir une réflexion sur les nouvelles manières de penser la constitution familiale, l’identité sexuelle et génitale, bref, le lien de couple dans sa globalité.
Quelles sont les théories psychanalytiques sur le couple qui peuvent être vérifiées sur le terrain ? Quelles dimensions principales sous-tendent la relation conjugale, de sa formation à sa persistance au fil des années ? Tel a été le fil rouge de cette recherche empirique menée pendant plusieurs années par un groupe de psychanalystes romains sous la houlette d’Anna Maria Nicolò, dont quelques résultats et observations significatifs sont ici présentés et illustrés à travers un cas clinique.
Si la politique actuelle dans le secteur de la petite enfance vise l’uniformisation des lieux de garde et le rendement, comment les professionnel(le)s du secteur peuvent‑ils(elles) s’adapter aux répercussions de ces logiques gestionnaires ? Comment l’humain et le relationnel peuvent-ils continuer de trouver leur place ? et la qualité d’accueil, l’éveil et le soin du tout-petit rester au cœur des pratiques ? C’est fort de son expérience que Frédéric Groux dresse le constat des changements qui ont affecté ces institutions et impacté le travail de leurs professionnel(le)s.
La thérapie institutionnelle a induit une approche nouvelle de la rencontre clinique et du cadre institutionnel. En son sein, « l’ouvert » s’est déployé à la croisée de la psychologie et de la philosophie. Cet article revient sur la pratique de la « greffe d’ouvert » auprès des patients psychotiques, afin de préciser sa pertinence et ses bénéfices du point de vue du psychologue en institution.
Le traumatisme psychique est souvent présenté à travers le prisme de ses répercussions délétères. Pourtant, Sigmund Freud avait déjà évoqué le caractère double des effets du traumatisme : positifs et négatifs. L’expérience clinique peut nous amener à envisager le trauma dans la complexité de ce paradoxe, au travers d’une analyse par contraste et non par clivage et d’une dialectique plus que d’une opposition.
De tout temps et dans tous les pays du monde, les sociétés ont eu à faire face à des événements potentiellement traumatiques : des guerres, des catastrophes naturelles et climatiques, des crises humanitaires, des actes de violences physiques et-ou sexuelles, etc. À cela s’ajoute l’émergence de phénomènes sociétaux contemporains, tels que la montée des actes terroristes et des mouvements migratoires forcés. Aujourd’hui, nous entendons beaucoup parler du « trauma » ; ce thème devenu d’actualité concentre nombre d’intérêts variés et d’enjeux divers (tant d’ordres psychologiques, sociologiques, médiatiques, politiques que juridiques).
Accompagner des personnes en situation de migration vient parfois bouleverser le cadre thérapeutique habituel. La rencontre de Madame L., une demandeuse d’asile d’origine serbe, témoigne d’une clinique créative et de dispositifs transculturels sans cesse à élaborer pour « réanimer quelque chose d’une vie psychique mise en suspens ».
Une redoutable question se pose aujourd’hui aux psychologues hospitaliers. Comment, en effet, pourront-ils préserver l’essence de la clinique dans le contexte dramatique que traversent les dispositifs hospitaliers et universitaires tant aux niveaux institutionnel que théorique ?