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Lorsque le handicap moteur ou cognitif survient brutalement, la personne touchée vit une expérience contradictoire : elle voit ses capacités se réduire, mais a du mal à s’identifier au monde des personnes en situation de handicap. Les différentes dimensions du travail des psychologues avec les patients dans cette période d’entre-deux, souvent douloureuse à vivre, sont explorées ici, à partir de deux cas cliniques.
À partir des années 1960, des courants universitaires et cliniques aux États‑Unis et en Europe ont travaillé sur les liens entre sociologie et psychothérapie, sans jamais pouvoir accéder au statut de discipline scientifique. Vincent de Gaulejac, qui a participé à cette aventure intellectuelle, retrace ici sa genèse et ses évolutions, du Laboratoire de changement social à la création des Groupes d’implication et de recherche.
Pourquoi, dans ce projet de dossier, avoir associé jouissance et sociabilité ? Il faut considérer que dans une société qualifiée d’« hypermoderne », marquée essentiellement par l’individualisme, l’hypernarcissisme, l’hédonisme, le consumérisme..., mais aussi par des tendances au sacrifice du bien-être pour l’atteinte de performances socialement reconnues…, la quête de jouissance apparaît comme un besoin, une aspiration inextinguible.
Les relations intergénérationnelles ont souvent été au cœur de mesures politiques pour favoriser la cohésion sociale. Mais en quoi consistent ces liens et quelles finalités y aurait-il à les favoriser ? Dans quelle mesure deux générations peuvent‑elles s’appréhender, se côtoyer, s’enrichir, sans que soient entravés les désirs des uns et les valeurs des autres ? Quelques éléments de réponse sont ici rapportés à la lumière d’une expérience dans l’animation d’un atelier au sein d’un EHPAD.
Dounia présente une problématique alimentaire s’exprimant sous forme de crises de boulimie alternant avec des restrictions alimentaires. Un travail pluridisciplinaire est alors mis en place au sein d’un CMPP et atteste des diverses interactions qui œuvrent pour qu’émergent les thématiques qui la bouleversent et la questionnent. Un cas clinique qui met en lumière les liens corps/psyché.
Au prétexte de pragmatisme, de rentabilités nouvelles, l’étude des troubles mentaux et de leurs causes ne correspond plus aux nouvelles demandes prônées par les champs social, politique et administratif, où l’objet psychique dans la relation de soin ne semble plus avoir de place. Pour autant, outre l’argumentation des apports indéniables de la psychopathologie, l’auteur propose une réflexion inédite des enjeux du corps-en-relation et du lien corps/psyché pour la psychopathologie, qu’il appelle le « 3e corps ».
Il y a exactement un an, l’association Corps et Psyché organisait son XIVe Congrès national sur le thème « Corps et psychopathologie » avec un ouvrage d’envergure à la clef sur le sujet, reprenant une part des conférences.
Favoriser, dans un dispositif spécifique, l’émergence et le développement de la créativité, sans autre visée que celle‑ci, se révèle être, à l’hôpital, une vraie proposition thérapeutique. Le corps objet de soin redevient sujet, s’émancipant de la centration sur la maladie. Une parole neuve en émerge, inouïe, qui donne vie. Démonstration.
L’écrit est un acte clinique essentiel dans notre profession. Dans le domaine de la justice, le psychologue reste le discutant du sens et pose clairement les questions auxquelles ni la technique de l’expertise – ou de l’attestation, ou du signalement –, ni les conditions de production de l’écrit, ni l’attitude du sujet lui-même ne permettent de répondre.
L’éthique des psychologues et des psychanalystes se rejoint dans la question de l’écriture de la clinique dont les enjeux concernent les cliniciens eux-mêmes, les patients, et leurs divers interlocuteurs – institutions de soins ou sociales, tiers impliqués. Comment écrire, mais aussi lire la clinique ? Cet article nous propose d’y répondre aussi bien sous l’angle de la production que du destin des écrits.