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Face à des jeunes en difficulté, qui ne parviennent à trouver leur place et un soutien adapté dans aucune structure ou institution médico-éducative, des dispositifs alternatifs doivent être pensés pour leur permettre de remettre du lien là où une alliance thérapeutique ne semblait plus possible. S’appuyer sur un modèle d’intervention systémique et stratégique peut être une piste. Illustration.
Le thème des adolescents abuseurs sexuels est ici abordé sous un angle à la fois anthropologique, historique, clinique, juridique, à l’initiative du Centre de ressources sur les auteurs de violences sexuelles (CRIAVS Centre). Dans les médias ainsi que dans les consultations, les adolescents auteurs de violence sexuelle sont de en plus nombreux. Ils viennent interroger les soignants dans leur clinique et leur pratique, à l'instar de la société qui a bien du mal à contenir l’émotion suscitée et à réagir au mieux en évitant la banalisation ou la précipitation. Cet ouvrage apporte des réponses sans simplification ni dogmatisme.
Comment vivre son adolescence, cette période d’entre-deux, généralement
décrite comme une crise, un moment ou encore un passage vers l’âge adulte,
dans la tentative de se délester de l’infantile qui constitue néanmoins chaque sujet dans son évolution ?
Les auteurs nous transmettent avec passion leur expérience concernant la pratique clinique auprès d'adolescents en grande difficultés psychosociales rencontrés au sein de l'Association pour la Réadaptation Sociale. Intéressés par les récits de vie les auteurs nous sensibilisent à la fonction libératrice, à la fonction de résilience qu'apporte la narration de soi. Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui s'intéressent aux récits de vie, aux thérapies narratives, à la résilience et à la rencontre avec la population adolescente placé par l'ASE et la PJJ.
Lorsqu'un enfant est en danger dans sa famille, lorsque ses parents ne peuvent pas ou ne savent pas l'élever ou le protéger, lorsqu'ils le maltraitent, lorsqu'ils sont violents ou lorsque l'enfant a commis des actes de délinquance qui justifient une privation de liberté, l'État doit assurer son placement. Comment faire pour que le placement soit réussi ? Pour que la rupture ne soit pas un traumatisme supplémentaire ? Comment accueillir l'enfant, avec ses souvenirs douloureux, ses colères, sa violence, sa peur ? Comment préparer l'après-placement ?
Les auteurs analysent la politique des organismes chargés de la protection de l'enfance : la PJJ et l'Aide sociale à l'enfance. Ils présentent les réalités concrètes du placement, les modes de fonctionnement, les résultats, les innovations, les échecs, les difficultés, la vie au sein d'une famille d'accueil, d'un centre de milieu ouvert où s'effectuent des placements séquentiels, d'un centre de placement éducatif, ou d'un centre éducatif fermé. Le problème douloureux des «enfants incasables», la question complexe du retour de l'enfant dans sa famille et de son accompagnement sont également abordés. En contrepoint est proposée une ouverture sur le placement de l'enfant en Allemagne et au Royaume-Uni.
Les paradigmes de la crise d’adolescence sont ébranlés et posent question.
À quoi attribuer l’inquiétante violence de certains jeunes, leur manque de repère,
d’identification, de désir ? Un socle social, économique, environnemental
se serait-il substitué au complexe œdipien pour organiser la rupture nécessaire à la maturation psychique ?
Le « regard de travers », telle est la raison donnée par certains adolescents délinquants pour rendre compte de leur déchaînement de violence. À partir de cette question du regard, les auteurs, cliniciens, s'interrogent sur les rapports entre adolescence et délinquance, entre regard et passage à l'acte, entre image et aliénation, entre symbole et insigne. La reprise des théories psychanalytiques des changements de la puberté, l'interrogation des théories de la délinquance ouvrent la voie à une analyse des rapports de l'adolescent à son image et à sa tentative de résoudre l'impasse adolescente par une identification au personnage et aux insignes de la délinquance.
Condamné à montrer ce qu'il est devant un regard qui le vise « de travers », l'adolescent se fourvoie dans le conformisme des images. Il devient alors le héros d'un nouveau cogito selon lequel il montre pour déduire ce qu'il est. Le regard, souvent celui de la justice, se referme pour le réduire à ce qu'il voit. Devant ce piège, le « délinquant » pourrait citer ce que Jean Genet affirmait en son temps : « Je sentais le besoin de devenir ce qu'on m'avait accusé d'être.
» Illustré de cas cliniques, cet ouvrage constitue une véritable aide aux professionnels concernés par la délinquance, en proposant une meilleure compréhension des passages à l'acte et de la mise en jeu incessante du pouvoir et de l'autorité.