Délinquance

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Le « regard de travers », telle est la raison donnée par certains adolescents délinquants pour rendre compte de leur déchaînement de violence. À partir de cette question du regard, les auteurs, cliniciens, s'interrogent sur les rapports entre adolescence et délinquance, entre regard et passage à l'acte, entre image et aliénation, entre symbole et insigne. La reprise des théories psychanalytiques des changements de la puberté, l'interrogation des théories de la délinquance ouvrent la voie à une analyse des rapports de l'adolescent à son image et à sa tentative de résoudre l'impasse adolescente par une identification au personnage et aux insignes de la délinquance. Condamné à montrer ce qu'il est devant un regard qui le vise « de travers », l'adolescent se fourvoie dans le conformisme des images. Il devient alors le héros d'un nouveau cogito selon lequel il montre pour déduire ce qu'il est. Le regard, souvent celui de la justice, se referme pour le réduire à ce qu'il voit. Devant ce piège, le « délinquant » pourrait citer ce que Jean Genet affirmait en son temps : « Je sentais le besoin de devenir ce qu'on m'avait accusé d'être. » Illustré de cas cliniques, cet ouvrage constitue une véritable aide aux professionnels concernés par la délinquance, en proposant une meilleure compréhension des passages à l'acte et de la mise en jeu incessante du pouvoir et de l'autorité.

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Qui n’a plus de nom disparaît, qui n’a plus de temps meurt… La Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), institution en charge d’accompagner les adolescents « en danger de délinquance », ressemble de plus en plus à un bateau qui prend l’eau 1. Soumise, parmi les premiers services publics, à la révision générale des politiques publiques (RGPP), vaste entreprise néolibérale de restriction des dépenses sociales et de mise en grilles de l’humain en souffrance, la PJJ connaît un virage répressif inédit. Ainsi renoue-t-elle, suivant des modalités certes différentes, avec une vision déterministe de la délinquance des mineurs telle que le XIXe siècle et l’entre-deux guerres l’avaient connue. La PJJ sans boussole ne sait plus si elle protège ou si elle réexpose à un destin assuré de « fauteurs de trouble » ceux dont elle s’occupe, dans une société où jeunesse rime fréquemment avec dangerosité.

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En liant intégration et estime de soi, parentalité, filiation et vécu de rejet, ou encore blessures de l’Histoire et inscription de la trace, une recherche clinique dans le champ des problématiques migratoires étudie les paramètres influant sur le passage à l’acte de ces jeunes et réfléchit autrement leur délinquance. Les singularités et différences de chacun sont à souligner pour combattre, par là même, l’exclusion.

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À l'heure où les politiques pénales prônent toujours plus d'enfermement à l'égard des jeunes délinquants, prenez le temps d'entrer dans «l'atelier» d'un juge des enfants. Loin des idées reçues et des simplifications abusives, ce magistrat affronte des questions telles que la responsabilité pénale des enfants, le traitement de la récidive des adolescents ou la politique de tolérance zéro à leur égard. Il fait le pari de rendre accessible la complexité de la démarche judiciaire, en écho à l'interrogation de chacun d'entre nous : comment transmettre aux enfants et aux adolescents les interdits et les valeurs de notre société ?
Dans un domaine moins médiatisé, le juge des enfants n'en assume pas moins une autre fonction essentielle : protéger les enfants en danger qui ont fait l'expérience de la violence sous toutes ses formes. Comment leur (ré)apprendre le respect de soi et d'autrui ? Comment partager cette responsabilité avec les professionnels de l'enfance ?
Vous n'avez pas entre les mains un manifeste politique mais l'analyse du travail singulier d'un «artisan» de la justice qui, à travers des situations concrètes, riches et parfois insoupçonnées, révèle l'engagement, les difficultés, les doutes et les réussites qu'un magistrat peut connaître, au même titre que tous les autres professionnels en charge d'enfants et d'adolescents.
Cette nouvelle édition entièrement actualisée constitue un outil indispensable pour comprendre les débats qui traversent notre société et pour mesurer ce que représenterait pour les enfants un repli de l'institution judiciaire sur ses seules fonctions classiques : la répression et l'arbitrage des conflits.

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L’histoire de la moitié des familles prises en charge par le service ministériel de protection judiciaire de la jeunesse est marquée par l’émigration. À l’adolescence, période où le jeune, en proie à la question du « Qui suis-je ? », réinterroge les liens de filiation, l’épreuve de l’exil ravive la question des origines et des liens à l’autre, fondements mêmes du sentiment d’existence et de légitimité.

Dans la rubrique : Article

Pendant longtemps, le phénomène de la délinquance des filles n’a pas été pris en compte. Or, il apparaît que le nombre de filles commettant des délits a eu tendance à augmenter au cours des dernières années. D’un point de vue psychopathologique, qu’est-ce qui fait la spécificité de l’acte délinquant au féminin ?

Dans la rubrique : Article

Les adolescents violents sans limites se confrontent sans cesse à l’autre, jusqu’à l’exclusion, par des agirs dont le pouvoir destructeur est également sans limites. Leurs souffrances psychiques résultent d’une défaillance de la subjectivation et de la symbolisation, d’un raté de l’intériorisation des limites qui obligent à repenser en profondeur la clinique institutionnelle.

Dans la rubrique : Article

La violence est toujours celle de l’autre ; elle n’est pas une, elle est multiple. L’auteur nous invite à une lecture clinique de la violence adolescente à travers la présentation des quatre figures paradigmatiques de l’agir violent que sont la mise en acte, l’acting out, le passage à l’acte et le recours à l’acte.

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Penser la violence est nécessaire pour la compréhension du sujet, ainsi que pour la société dans son ensemble qui ne peut faire l’économie de s’interroger sur la spécificité de la violence dans sa relation au corps. Si la violence est de tous les âges et de toutes les sociétés, l’adolescence en est bien le paradigme, comme le dit Philippe Gutton, pour qui la création adolescens, comme toute création humaine, engendre de la violence.

Dans la rubrique : Article

Le temps de la protection de l’enfance est-il révolu ? Sous le couvert de soutien à la parentalité, une forme de police des familles à visée sécuritaire s’installe dans notre société. La protection de l’enfance se voit contaminée et infléchie par le champ de la prévention de la délinquance.

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