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Dans le cadre d’une évaluation neuropsychologique, l’étude des fonctions exécutives est importante, car leur mise en œuvre correspond à la mobilisation de fonctions cognitives qui permettent l’adaptation aux situations nouvelles et les apprentissages. Et cette étude est d’autant plus intéressante à effectuer lorsque l’enfant ou l’adolescent est cérébro‑lésé pour essayer d’évaluer finement les conséquences du traumatisme. À condition toutefois de disposer d’outils adaptés, et d’être prioritairement à l’écoute de l’enfant et de ses affects.
Se contenter de commenter les performances cognitives des enfants dits « surdoués » ne peut suffire pour les comprendre et proposer des modalités de prise en charge adaptée à leurs souffrances. Au contraire, une approche dynamique du fonctionnement psychique peut prendre tout son sens ici : par un bilan psychologique complet de l’enfant, il devient possible de présumer la fonction du « surinvestissement de la pensée », d’appréhender le sujet dans son ensemble et de remonter à la source du trauma.
La disparition dans le WISC-IV de deux subtests de l’échelle Performance amène l’auteur à s’interroger sur la place laissée à l’observation clinique dans cette nouvelle version. Il n’écarte pas le risque pour la profession d’être réduite à un rôle psychotechnique.