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Il est difficile de composer avec la possibilité d’une erreur lors de la rédaction du rapport d’évaluation. Et quand bien même certains mécanismes de production du compte‑rendu permettent de neutraliser les effets délétères des incertitudes, ils risquent néanmoins de mettre en péril l’activité de jugement clinique qui fonde la raison d’être de l’examen. Engager une réflexion sur ces mécanismes permet de s’en prémunir.
Comment un psychologue peut‑il procéder à une évaluation sans tomber dans les chausse-trappes que sont le risque d’instrumentation ou encore la visée normalisante ? Si le Code de déontologie des psychologues offre des indications précieuses sur cette démarche d’évaluation consentie par le patient, l’auteur suggère également de distinguer les notions d’évaluation et d’examen proprement dit, et de rendre au psychodiagnostic toute son originalité et sa pertinence.