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En réponse à une demande qui a émergé ces dernières années, des dispositifs d’accompagnement ont vu le jour, tel celui de La Cité des métiers de Paris‑La‑Villette qui propose un accompagnement à la réflexion sur le sens pour des personnes en questionnement sur leur parcours professionnel. Présentation de « Sens de la vie – sens du travail », dont les effets en termes de perception de sens de la vie, de construction de projet, de capacité de prendre des décisions et de les traduire en actes ont été observés.
Dialogue intérieur, voix, Surmoi, sont dedans et dehors du sujet, mais à qui sont ces voix qui, parfois, peuvent l’horrifier ? Quelle est la nature du nouage entre le réel, le symbolique et l’imaginaire propre aux voix des psychoses et à la voix du Surmoi ? En quoi ce nouage implique-t-il des logiques d’attribution subjectives ? L’histoire de ce jeune homme psychotique, qui a opéré un travail de nomination des ses voix et qui dit s’en « protéger » en incarnant divers personnages, offre un éclairage sur le matériau analytique dont peut se saisir l’analyste dans son dialogue avec un sujet psychotique.
Comment la notion d’intériorité s’est-elle construite à travers les siècles ? Quelles ont été les étapes, dans l’histoire de la pensée, qui ont vu le surgissement du moi dans sa singularité ? De saint Augustin, à qui l’on peut attribuer les prémices de l’exploration de l’identité intime et subjective de l’être, à Charles de Bovelles, chez qui l’on voit apparaître la notion moderne de sujet, c’est à une réflexion sur la naissance de l’intériorité comme conscience de soi, et notamment à partir de la question de la sincérité, à laquelle nous invite cet article.
L’autre arrive, mais comment l’accueillir ? C’est en considérant l’accueil en tant qu’acte et responsabilité de percevoir et recevoir la singularité dont chaque arrivant porte témoignage que les auteures abordent la question. En caractérisant comme « éclat » la moindre des choses à quoi tient une singularité, la moindre des choses qui résiste aux assignations et fixations identitaires, elles proposent de travailler à un « accueil en éclats ».
C’est déjà la saison 4 du Bureau des légendes. Cette série réaliste sur l’espionnage français est palpitante, tant dans ses creux que dans ses moments de haute tension. Contrairement à Homeland ou d’autres séries du genre, l’action et ses effets grandiloquents ne sont pas au centre de cette série qui multiplie les fronts, les chausse-trappes et autres manipulations. L’excitation de faire partie de la DGSI, dans le lieu de culte du secret, laisse vite la place à une tonalité plus dépressive, plus paranoïde, où la méfiance et les coups tordus pleuvent ; fini les envolées lyriques dans des mondes fortunés où, au hasard, de belles femmes croisent notre héros, terminé les conclusions en happy end : James Bond is dead ! Parmi le faisceau d’éléments troubles qui circulent, notons que la question identitaire est essentielle, autour du personnage central, nommé « Malotru (1) », incarné par Matthieu Kassowitz : qui est-il, que veut-il, où va-t-il ? Avec lui, construire sa légende, cette fable apprise et incarnée jusqu’au bout par ceux qui sont sur le terrain pour tromper l’adversaire, n’est pas un vain mot. Incandescent et humain, déterminé et silencieux, ses partenaires de la DGSI sont fascinés par ce héros de l’ombre.
La relation subjective que nous entretenons avec les technologies est semblable à celle que nous avons dans notre propre Moi. C’est une relation en et au double, que l’auteur introduit à travers les concepts d’« auto-empathie réflexive » ou encore d’« auto-empathie réflexive médiatisée », de sujet virtuel et de sujet augmenté. Mais cette duplicité du Moi peut faire défaut dans certaines organisations psychopathologiques. Un travail clinique avec les matières numériques peut être une piste pour tenter de la construire ou de la restaurer.
La psychologie a fait l’objet de multiples développements dans des champs diversifiés et a donné naissance à un ensemble de sous-disciplines. Mais elle est aussi l’objet de représentations, de mythes et le théâtre d’affrontements issus d’orientations différentes et parfois opposées.
Historiennes en psychologie, Annick Ohayon et Régine Plas recensent les « idées reçues » dans cette discipline et les envisagent, sous un angle critique, à la lumière de l’histoire du XXe siècle. Leur contribution va même au-delà en ce qu’elle aide à la compréhension de phénomènes récents, surgis au sein de la communauté scientifique des psychologues et aussi des psychanalystes : principalement les querelles d’école, les discussions autour de certains concepts clés ou encore les luttes d’influence.
C’est à travers son visage que l’individu se met au monde, qu’il se donne à comprendre à l’autre dans le face‑à‑face des communications qui trament la vie quotidienne. Le visage est certainement la matrice la plus forte du sentiment d’identité. C’est pourquoi il est aussi pour chacun de nous une boussole incomparable de l’émotion qui saisit l’autre en souffrance. Déceler les significations, les imaginaires associés au visage, est une manière de répondre à la fascination qu’il exerce non pour en déflorer le secret, mais pour s’en approcher davantage, cheminer à sa proximité afin de découvrir combien, parfois, il se dérobe. Depuis cette interview, David Le Breton poursuit sa route, parsemée de nombreux ouvrages et de nombreuses recherches, dans une quête anthropologique qui concerne à la fois le rapport au corps, la douleur, la question de la construction identitaire et les conduites à risque.
Depuis ces vingt-cinq dernières années, le monde de la psychologie et l’exercice des psychologues se sont profondément transformés : diffusion de la psychologie pour le meilleur comme pour le pire, familiarisation avec la discipline, mais aussi avec la profession de psychologue bien mieux comprise et acceptée, spécialisations multiples, dispositifs de soins ou d’aide plus proches des besoins, et aussi désir des psychologues d’être en phase avec leur époque.
L'auteur de "l'inconscient de la maison", s'est efficacement pris au jeu de proposer une lecture psychanalytique de sa maison natale. Récit à la première personne, son livre détaille les liens subtils qui unissent sa maison d'enfance à Buenos Aires en Argentine et ses habitants. On rentre ainsi subtilement dans l'intimité d'une famille juive polonaise fuyant l'Europe nazie des années 1930. Un psychanalyste de renom se dévoile et nous livre en filigrane un fragment d'auto-analyse. Un livre émouvant qui nous aide à mieux comprendre la nature de l'intimité et son importance dans la construction de soi.