Identité

Dans la rubrique : Article

En réponse à une demande qui a émergé ces dernières années, des dispositifs d’accompagnement ont vu le jour, tel celui de La Cité des métiers de Paris‑La‑Villette qui propose un accompagnement à la réflexion sur le sens pour des personnes en questionnement sur leur parcours professionnel. Présentation de « Sens de la vie – sens du travail », dont les effets en termes de perception de sens de la vie, de construction de projet, de capacité de prendre des décisions et de les traduire en actes ont été observés.

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Dans la rubrique : Dossier

L'identité de genre, à l’adolescence, est une problématique déroutante, une clinique actuelle face à laquelle de nombreux professionnels se sentent démunis pour comprendre et accueillir les nouvelles demandes d’aide, dans un contexte où le sujet se définit comme non binaire, intersexe, transgenre, non genré et où certains expriment : « Je suis un garçon, mais mon état civil dit je suis fille », ou encore « J’ai changé de prénom, je suis Jean, mes parents m’ont nommé Jeanne ».

Dans la rubrique : Article

Lorsqu’un adolescent ou un jeune adulte est traversé par un questionnement identitaire, l’entourage s’en trouve tout autant bouleversé, et les cas présentés ici témoignent bien du fait que la « clinique transgenre » est aussi une clinique de la relation. Accompagner les parents qui viennent en thérapie dans un contexte de transformation de genre de leur enfant a non seulement pour objectif d’accueillir cette parole, mais aussi de les aider à traverser ces bouleversements dans leur sphère familiale et relationnelle… car n’est-ce pas aussi une transformation de leur parentalité qu’ils sont en train de vivre ?

Dans la rubrique : Article

Si un débat oppose actuellement les partisans d’une approche transaffirmative et les défenseurs d’une approche holistique de l’enfant, l’étude présentée ici soutient, quant à elle, que l’augmentation des difficultés psychologiques des adolescents a entraîné une augmentation massive des demandes de transition, en lien avec la psychopathologie féminine croissante. Devrions-nous alors y voir un symptôme contemporain plutôt qu’une question d’identité de genre ? Les auteurs proposent leur éclairage.

Dans la rubrique : Article

Dialogue intérieur, voix, Surmoi, sont dedans et dehors du sujet, mais à qui sont ces voix qui, parfois, peuvent l’horrifier ? Quelle est la nature du nouage entre le réel, le symbolique et l’imaginaire propre aux voix des psychoses et à la voix du Surmoi ? En quoi ce nouage implique-t-il des logiques d’attribution subjectives ? L’histoire de ce jeune homme psychotique, qui a opéré un travail de nomination des ses voix et qui dit s’en « protéger » en incarnant divers personnages, offre un éclairage sur le matériau analytique dont peut se saisir l’analyste dans son dialogue avec un sujet psychotique.

Dans la rubrique : Article

Comment la notion d’intériorité s’est-elle construite à travers les siècles ? Quelles ont été les étapes, dans l’histoire de la pensée, qui ont vu le surgissement du moi dans sa singularité ? De saint Augustin, à qui l’on peut attribuer les prémices de l’exploration de l’identité intime et subjective de l’être, à Charles de Bovelles, chez qui l’on voit apparaître la notion moderne de sujet, c’est à une réflexion sur la naissance de l’intériorité comme conscience de soi, et notamment à partir de la question de la sincérité, à laquelle nous invite cet article.

Dans la rubrique : Article

L’autre arrive, mais comment l’accueillir ? C’est en considérant l’accueil en tant qu’acte et responsabilité de percevoir et recevoir la singularité dont chaque arrivant porte témoignage que les auteures abordent la question. En caractérisant comme « éclat » la moindre des choses à quoi tient une singularité, la moindre des choses qui résiste aux assignations et fixations identitaires, elles proposent de travailler à un « accueil en éclats ».

Dans la rubrique : Article

C’est déjà la saison 4 du Bureau des légendes. Cette série réaliste sur l’espionnage français est palpitante, tant dans ses creux que dans ses moments de haute tension. Contrairement à Homeland ou d’autres séries du genre, l’action et ses effets grandiloquents ne sont pas au centre de cette série qui multiplie les fronts, les chausse-trappes et autres manipulations. L’excitation de faire partie de la DGSI, dans le lieu de culte du secret, laisse vite la place à une tonalité plus dépressive, plus paranoïde, où la méfiance et les coups tordus pleuvent ; fini les envolées lyriques dans des mondes fortunés où, au hasard, de belles femmes croisent notre héros, terminé les conclusions en happy end : James Bond is dead ! Parmi le faisceau d’éléments troubles qui circulent, notons que la question identitaire est essentielle, autour du personnage central, nommé « Malotru (1) », incarné par Matthieu Kassowitz : qui est-il, que veut-il, où va-t-il ? Avec lui, construire sa légende, cette fable apprise et incarnée jusqu’au bout par ceux qui sont sur le terrain pour tromper l’adversaire, n’est pas un vain mot. Incandescent et humain, déterminé et silencieux, ses partenaires de la DGSI sont fascinés par ce héros de l’ombre.

Dans la rubrique : Article

La relation subjective que nous entretenons avec les technologies est semblable à celle que nous avons dans notre propre Moi. C’est une relation en et au double, que l’auteur introduit à travers les concepts d’« auto-empathie réflexive » ou encore d’« auto-empathie réflexive médiatisée », de sujet virtuel et de sujet augmenté. Mais cette duplicité du Moi peut faire défaut dans certaines organisations psychopathologiques. Un travail clinique avec les matières numériques peut être une piste pour tenter de la construire ou de la restaurer.

Dans la rubrique : Article

La psychologie a fait l’objet de multiples développements dans des champs diversifiés et a donné naissance à un ensemble de sous-disciplines. Mais elle est aussi l’objet de représentations, de mythes et le théâtre d’affrontements issus d’orientations différentes et parfois opposées. Historiennes en psychologie, Annick Ohayon et Régine Plas recensent les « idées reçues » dans cette discipline et les envisagent, sous un angle critique, à la lumière de l’histoire du XXe siècle. Leur contribution va même au-delà en ce qu’elle aide à la compréhension de phénomènes récents, surgis au sein de la communauté scientifique des psychologues et aussi des psychanalystes : principalement les querelles d’école, les discussions autour de certains concepts clés ou encore les luttes d’influence.

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