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Comment se vit la paternité en contexte migratoire ? Prenant appui sur trois situations exemplaires, les aspects transculturels de la paternité sont ici mis en exergue. À travers leur analyse, les auteures nous soumettent un certain nombre de questions ayant trait à l'identité paternelle. Comment valoriser les potentialités créatrices propres au métissage, favoriser le développement de nouvelles ressources pour être père en migration ?
Le phénomène sociétal de crise migratoire mondiale auquel nous assistons soulève des enjeux éthiques pour les cliniciens, confrontés comme jamais depuis la Seconde Guerre mondiale à une symptomatologie complexe du trauma et au besoin de trouver de nouveaux paradigmes, à l’intérieur et au-delà de la clinique. C’est ici l’exemple des millions de personnes déplacées et accueillies en Turquie qui est abordé et leur grande difficulté à accéder aux soins et à se reconstruire, mais aussi les facteurs de risques psychologiques auxquels sont confrontés les professionnels qui les prennent en charge.
Quelle est la place de la traduction, et surtout de la non-traduction, dans le cadre d’un atelier d’écriture plurilingue ? L’expérience de la « non-traduction » peut-elle être utile pour les parents de jeunes enfants présentant un handicap ? Les auteurs de cet article animent un atelier d’écriture plurilingue au sein du centre d’action médico-sociale précoce Salvator, à Marseille. Ils en examinent les visées thérapeutiques et les appuis théoriques, et analysent son action sur différentes façons « d’être dans la langue ».
Accompagner des personnes en situation de migration vient parfois bouleverser le cadre thérapeutique habituel. La rencontre de Madame L., une demandeuse d’asile d’origine serbe, témoigne d’une clinique créative et de dispositifs transculturels sans cesse à élaborer pour « réanimer quelque chose d’une vie psychique mise en suspens ».
Souvent, les enfants de migrants ressentent le besoin d’un « retour au pays », qui peut s’exprimer par le désir de fouler la terre des ancêtres ou bien l’apprentissage de la langue parentale. Les rapports de ces enfants à cette langue permettent d’appréhender les mouvements de prise et de déprise filiative et affiliative, mais aussi d’évaluer la construction d’un sentiment identitaire et d’une identité familiale.