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Derrière le terme générique de « médiations corporelles thérapeutiques » auxquelles les psychomotriciens se réfèrent, se regroupe un ensemble hétéroclite de pratiques qui divergent sensiblement dans leur conception du corps et de son utilisation dans le champ thérapeutique. Cette pluralité des approches favorise l’investigation des idées et usages touchant au corps, et interroge de manière plus générale la place de celui-ci dans la dimension psychothérapeutique du soin.
Transformateur de souffrances, soutien du travail psychique et des processus de symbolisation, facilitateur de liens et rencontres, le recours médiatisé à une expérience du corps caractérise bon nombre d’approches thérapeutiques. Mais comment rendre compte des étapes constitutives et de la spécificité des techniques à médiation corporelle ? Quels sont les enjeux et liens entre les expériences du corps et le travail psychique ?
Se contenter de commenter les performances cognitives des enfants dits « surdoués » ne peut suffire pour les comprendre et proposer des modalités de prise en charge adaptée à leurs souffrances. Au contraire, une approche dynamique du fonctionnement psychique peut prendre tout son sens ici : par un bilan psychologique complet de l’enfant, il devient possible de présumer la fonction du « surinvestissement de la pensée », d’appréhender le sujet dans son ensemble et de remonter à la source du trauma.
Une belle victoire en ce mois de mai pour la profession ; une victoire de l’unité et du rassemblement révélée par deux excellentes nouvelles coup sur coup qui prouvent que l’engagement commun peut parfois porter ses fruits.
À Bilbao, l’équipe du professeur Guimón applique depuis plusieurs années un programme de suivi thérapeutique dans des unités de jour. Cette approche, qui se veut « intégrative » et dont l’éventail thérapeutique inclut des thérapies dynamiques groupales et corporelles, permet de réfléchir au cadre théorique comme aux pratiques qui s’en inspirent ; les évaluations conduites semblent probantes.
Dans la littérature et la formation des psychologues, un fil se déroule depuis plusieurs décennies autour de l’ancrage corporel des thérapies ou encore ailleurs de la transposition et de l’expression des affects par le biais de média (le dessin, la peinture corporelle, la glaise, l’eau...).
Avec l’associativité psychique comme fondement du travail clinique, les langages moteur et sensoriel, notamment dans le suivi thérapeutique des enfants atteints de psychose et d’autisme, prennent sens et sont pleinement utilisés. Repères théoriques, illustration pratique via la médiation-conte, séquence clinique, voici une analyse qui permet de prendre conscience des aspects transférentiels projetés, « diffractés », sur le cadre matériel et sur le médiateur.
Si découvrir et vivre son homosexualité peut s’avérer difficile, se sentir compris et entendu par les professionnels dans ses souffrances peut l’être d’autant. L’élaboration et les résultats d’une enquête, dont le but est de saisir les attentes et besoins thérapeutiques des sujets homosexuels, se sont avérés précieux pour comprendre et appréhender pleinement les problématiques liés à la diversité sexuelle.
Quand l’inhibition entrave les processus d’apprentissage, impacte les capacités relationnelles et la vie fantasmatique des enfants ou adolescents, le récit mythique peut devenir un outil de médiation précieux. Abordant des thèmes fondamentaux et favorisant l’identification aux héros, les récits mythiques « font barrage aux peurs, angoisses, agonies, à la violence et à la destruction » et peut permettre de s’exprimer, de se raconter, de relancer sa pensée et, au-delà, stimuler son désir de savoir.
L’art-thérapie permet à un patient en souffrance de s’exprimer par la création et au thérapeute d’être témoin des perceptions du monde de ce patient. C’est à travers ses expériences en atelier à la Clinique des maladies mentales et de l’encéphale (CMME) de l’hôpital Sainte-Anne que l’auteur éclaire les mécanismes de ce dispositif d’accompagnement par la médiation artistique qui, pour prendre tout son sens, implique – entre autres – un partenariat étroit entre professionnels sociaux et du soin ou encore une ouverture au monde de l’art contemporain.