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Jusqu’au milieu du siècle dernier, les rapports entre les sexes étaient dominés par la logique phallique, dans la société patriarcale : l’homme du côté de l’avoir et la femme du côté de l’être. Cette logique, Freud, s’il en a pointé les conséquences symptomatiques, en est en partie tributaire. Aujourd’hui, après l’enseignement de Lacan, comment se dessine la carte des logiques sexuelles ?
Selon le dictionnaire (Larousse), une opinion correspond à un jugement ou à un avis émis sur un sujet par un individu, et l’opinion publique à la manière de penser la plus répandue dans une société, celle de la majorité du corps social. Au pluriel, « avoir des opinions » renvoie aux croyances ou aux convictions.
La retraite est une période de vie souvent très attendue sans pour autant donner vraiment conscience de ce qui va s’y jouer. Se pencher sur les représentations de la retraite, sur les nombreux changements qu’elle implique et sur cette quête de sens de la vie qui va souvent de pair, fournit quelques clés pour accompagner ces différentes étapes par lesquelles passe l’individu pour parvenir à une redéfinition de soi en tant que retraité.
Dans le cadre d’une mission bénévole de trois mois au Sri Lanka, l’auteure partage son expérience au sein de deux institutions psychiatriques du pays, révélant leurs structures, leur fonctionnement, les difficultés rencontrées à inscrire la psychologie et la psychiatrie dans une démarche de soin holistique. L’article soulève également les problèmes posés par la stigmatisation et les croyances autour des troubles mentaux, parfois renforcés par les pratiques gouvernementales.
En lieu d’accueil, il est parfois nécessaire de recréer les liens entre l’extérieur et l’intérieur dans les cas d’hospitalisation à long terme. Des groupes tels que celui intitulé « Échanges de savoirs », destinés à la réassurance et la contenance, offrent l’occasion de mettre en place ou de réactiver des processus associatifs.
Corps propre, images du corps, représentations sociales du corps, place du corps dans la société, etc., autant de concepts sur lesquels la psychologie sociale ou clinique, la philosophie ou l’anthropologie nous éclairent sur le fondement même de notre existence ; un corps que nous reléguons pourtant parfois à un rôle purement d’outil, de véhicule. Hôte encombrant ou investi comme un faire-valoir, corps que l’on oublie, maltraite, que l’on ignore dans ses alertes ou, au contraire, qui est au centre de toute notre attention lorsqu’il défaille ou est l’objet d’un contrôle de son apparence.
Les représentations sociales relatives au corps ont considérablement évolué au cours du XXe siècle et en ce début de XXIe siècle. Après une période de transition, elles ont été marquées par des tendances au dévoilement total du corps, lui-même plutôt déconnecté de la dimension psychologique ou historique du sujet. Et le cinéma, le théâtre, la littérature… ont reflété de manière plus ou moins directe et explicite les avatars de la relation du sujet avec son corps ainsi que ceux des rapports corps-psychisme.
Serge Moscovici nous a quittés dans la nuit du 15 au 16 novembre dernier. Il laisse, je pense, à tous ceux qui l’ont connu le souvenir d’un homme affable, généreux, modeste et discret.
Alors même que la sexualité semble envahir l'ensemble de la vie sociale, on constate une difficulté des hommes et des femmes à trouver l'assise de leur identité sexuée. Confrontés a un discours social qui réduit la différence sexuée à une affaire toute relative, liée aux "genres", les hommes et les femmes expriment souvent leur mal-être de façons détournées. Les femmes, privées de la fiabilité d'un discours qui assurerait leurs droits et la reconnaissance de la différence, posent de manière indirecte des questions sur leur féminité en développant des troubles alimentaires, en recourant à une IVG en dépit de la contraception, en se confrontant à des échecs scolaires ou professionnels brutaux et incompréhensibles.
De leur côté, les hommes aussi ont du mal à affirmer leur position masculine, oscillant entre un autoritarisme, des propos sans consistance et des mises en acte inconséquentes. En les rapportant aux conditions de la parole et aux formules de la sexuation introduites par Jacques Lacan, Jean Marie Forget propose de décoder ces manifestations symptomatiques. Pour lui, elles révèlent les difficultés à reconnaître l'altérité, qui s'expérimente dans la différence sexuée, comme fondement de la subjectivité de chacun : l'altérité entre les êtres qui, quand elle est bafouée, resurgit dans des débordements racistes, et l'altérité à regard de soi-même qui à notre insu s'échappe dans nos actes.
Car, ce qui fait de nous des êtres de parole est à jamais insaisissable, mais l'est différemment en position d'homme ou de femme.