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Alors qu’une interruption volontaire de grossesse peut acter des failles importantes dans la relation du couple, elle peut aussi venir signifier une évolution des relations. En s’inscrivant dans les rouages des configurations psychiques individuelles et familiales, l’IVG peut réactualiser des éléments non élaborés. Le cas de Sonia montre comment l’IVG l’a amenée à prendre conscience de sa propre dynamique familiale, à la nommer et à s’en distancier.
Considérant le processus de contact comme un enchaînement ordonné de schèmes de mouvements ayant chacun leur corrélat psychique, l’auteur expose un vocabulaire non verbal de six mouvements fondamentaux dont elle explicite les deux premiers : « se laisser aller avec » (être avec l’autre) et « pousser contre » (se séparer de l’autre tout en l’incluant). Un exemple clinique vient illustrer cette manière de travailler avec le mouvement corporel qui, simultanément, médiatise et révèle la dynamique relationnelle en jeu.
Dans le cadre d’un service d’accueil familial, un dispositif de groupe a été mis en place afin d’accompagner les jeunes enfants accueillis et leurs assistants familiaux dans un processus de séparation-individuation. On analyse ici le passage d’un état d’unité duelle à une autonomisation progressive des jeunes enfants placés.
Il n’est souvent pas facile de conclure à la fin d’une cure psychanalytique. Comment déterminer que le travail sur soi entrepris, parfois pendant des années, peut s’arrêter ? Dans cet article, on s’interroge à la fois sur la « fin » en tant que terme de la cure et en tant qu’objectif : lorsque l’analysant s’est réconcilié avec ce qui le faisait souffrir, devenu une solution à sa condition d’être humain, peut-on dire que la cure est finie ?
La recomposition familiale se présente souvent comme une trajectoire impliquant une succession de transformations que les membres de la famille ont à traverser. Et lorsque la séparation se superpose avec la rencontre et que le deuil lié à cette séparation ne peut être élaboré, la propension de l’agir à l’adolescence peut venir faire le lit de la violence intrafamiliale, tel un moyen d’expression des souffrances individuelles et familiales. C’est ce que nous donne à voir le suivi de la famille K.
La séparation et le divorce sont des moments de rupture très déstabilisants et difficiles à gérer pour les parents comme pour les enfants. C'est à ces moments de rupture et de crise que peuvent se révéler des difficultés psychiques aussi bien chez les enfants que chez les parents. Quand la séparation devient une guerre, l'enfant se retrouve exposé à un subtil chantage psychologique d'un parent, parfois des deux. S'appuyant sur l'analyse du parcours affectif, psychologique et judiciaire d'affaires réelles, cet ouvrage montre comment des situations familiales apparemment ordinaires peuvent parfois, faute de diagnostic précoce, prendre des développements dramatiques. Il s'appuie sur les témoignages des parents et des enfants victimes de ces guerres familiales pour parcourir les différentes étapes de la chaîne judiciaire, en croisant les regards des différents acteurs : magistrats, experts, psychiatres, psychologues, juristes et avocats. Il présente les limites des différentes formes d'interventions dans le contexte judiciaire actuel et s'appuie sur des expériences mises en place dans des pays voisins pour avancer des modèles de prises en charge multidisciplinaires. Ce livre s'adresse avant tout au grand public car quiconque envisage une séparation se pose anxieusement la question des enfants et de la préservation du lien avec eux. Il s'adresse également aux acteurs concernés par ces séparations parentales conflictuelles. L'objectif de cet ouvrage est d'apporter des éléments de compréhension des phénomènes en jeu lors des séparations parentales conflictuelles, ainsi que des pistes de solutions pour la protection des enfants et le respect de leurs droits.
Les questions relatives à la constitution du lien parent-enfants, à l’élaboration de la filiation psychique, notamment dans les cas de garde partagée, et, plus largement, la notion de parentalité sont au centre de la pratique clinique de Pierre Lévy Soussan au sein de la consultation filiation qu’il dirige à Paris. Si le cadre juridique joue un rôle essentiel dans ces cas de figure, la loi de 2002 sur l’autorité parentale, en introduisant l’égalité de l’autorité parentale entre un père et une mère, peut être contestable dans ses effets selon l’auteur. Discussion autour de ces questions qui suscitent souvent plus de passion que de raison.
Un tour d’horizon de la législation sur l’autorité parentale chez nos voisins européens nous permet d’observer que si la terminologie peut parfois différer, si des pays sont bien plus restrictifs que d’autres, si d’autres sont encore loin d’une égalité de traitement pour les couples mariés et ceux qui ne le sont pas… tous se rejoignent sur un point : l’intérêt de l’enfant doit être la priorité des évolutions à venir.
S’il est prévu par la loi que l’autorité parentale soit exercée conjointement par les deux parents, il est des situations familiales où l’un d’eux en a un exercice exclusif ou encore qu’une tierce personne obtienne une délégation partage de l’autorité parentale. Quel est le cadre légal de ces adaptations ?
Depuis 1970, ce sont les deux parents mariés qui exercent conjointement l’autorité parentale sur leur enfant mineur, et c’est la loi du 4 mars 2002, légèrement modifiée par celle du 17 mai 2013, qui en définit les contours. Que dit donc aujourd’hui le code civil sur les droits et devoirs des parents ? sur les modalités de l’exercice de l’autorité parentale en cas de séparation ? sur la délégation de l’autorité parentale ? Rappel de la loi.