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Si les expériences traumatiques peuvent affecter le self par le moyen d’un dialogue intrapyschique à la fois dysfonctionnel et soutenant, préserver les dialogues internes est donc indispensable à la résolution des ruptures de contact générées par le trauma. Pour accompagner le patient à restaurer une stabilité des processus de self et un sentiment de continuité de ses compétences relationnelles, l’auteur propose un modèle – la thérapie d’exposition dialogale – qu’il présente et illustre à travers des vignettes cliniques.
L’unité mobile de psychiatrie périnatale du centre hospitalier Valvert, au sein de laquelle exercent les auteures, existe depuis 2020 et prodigue des soins conjoints de la relation parents-enfant dans une dynamique « d’aller vers ». À travers la présentation d’une situation marquée de faits de violences transgénérationnelles, c’est le cheminement nécessaire pour penser et accompagner la question de la violence et de ses expressions dans le lien mère-enfant qui nous est ici donné à voir.
Être psychologue dans un service de maternité, c’est aussi être confronté à la mort. S’appuyant sur son expérience clinique, l’auteure expose ici les effets traumatiques que peuvent avoir la mort fœtale in utero sur les familles, mais aussi sur l’ensemble des soignants et la nécessité de leur proposer un accompagnement et un soutien psychologique. Elle démontre en quoi l’instauration d’un protocole intégrant systématiquement la présence d’un psychologue lors de l’annonce de la mort est indispensable.
Lorsque l’on évoque Jean Moulin, c’est l’image du héros symbolique de la Résistance de la Seconde Guerre mondiale qui surgit, mais aussi celle de victime de la barbarie nazie. Et son histoire, tout autant que ses dessins humoristiques, qu’il signera sous la plume de « Romanin », sont bien les traces de cet engagement profond dans la vie citoyenne et politique. C’est à une relecture de ce destin tragique, où les oppressions du réel semblent parfois avoir rejoint des points de souffrance traumatique, à laquelle nous invite ici Yves Morhain.
À la suite d’un accident, d’une catastrophe naturelle, ou encore d’un acte de terrorisme, des traces traumatiques viennent affecter profondément le corps et son image. Quels sont les mécanismes de défense alors mis en œuvre par les victimes pour lutter contre un vécu d’anéantissement ? Des éléments de réponse sont proposés à travers plusieurs exemples de personnes ayant vécu un épisode d’une violence extrême.
Les patients douloureux chroniques questionnent la pratique. Comment les psychologues cliniciens les écoutent-ils ? Qu’écoutent-ils ? Que font-ils de la dimension de la douleur ? En se fondant sur deux études de cas, les auteures montrent comment l’expression de la douleur physique peut révéler des souffrances psychiques passées. Et comment, à l’inverse, l’écoute du corps, peut bloquer la pensée du patient. Un pari et un parcours surprenants.
Depuis 2014, l’Association française des victimes du terrorisme propose des séjours thérapeutiques à l’attention de victimes – adolescents et adultes –, ayant été impactées par un acte de terrorisme et ayant développé un syndrome psychotraumatique. Mais les attentats de Nice, le 14 juillet 2016, ont conduit à étendre ce dispositif pour des enfants âgés de six à douze ans. Présentation du Projet Mimosa.
Le passage douloureux d’un pays à l’autre est réinterrogé à l’occasion du rituel du mariage. Traumatogène quand il est non consenti, ce type d’union soulève aussi la question de l’identité des femmes issues de l’immigration. En pareils cas, l’accompagnement psychologique nécessite une compréhension globale du sujet, à travers toutes ses dimensions culturelles.
L’accueil en service de gériatrie génère chez les patients des mouvements psychiques à la fois massifs, extrêmes et contradictoires, allant de l’investissement au désinvestissement. L’abord psychothérapeutique révélant souvent des traumas précoces, il sera alors question de créer des espaces de créativité qui permettent d’élaborer progressivement la rencontre avec l’équipe soignante.