En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
À l'heure où l'on ne parle que de mémoire, collective ou
individuelle, de remémoration et de célébration, quelles sont les
forces positives de vie, de lien, de contact, propres à l'oubli ?
Simon-Daniel Kipman, psychiatre et psychanalyste, interroge
la signification de nos oublis : que nous montrent-ils et que nous
cachent-ils ? Que découvrons-nous à force de chercher des mots
insaisissables, des instants dont le souvenir s'est évanoui?
Indice précieux et indispensable, il prend sens dès lors qu il est
décrypté dans sa forme ou dans sa fonction. Aussi est-il essentiel
de le déceler, tant pour comprendre son fonctionnement
psychique que pour améliorer nos méthodes thérapeutiques.
De la petite enfance au deuil, ce livre passionnant, qui aborde
également le culte de la mémoire et de la remémoration
systématique, est un éloge de l'oubli dans sa fonction vitale.
Mécanisme psychique constant et massif, il nous empêche
d'encombrer notre mémoire forcément limitée, libère la pensée,
favorise l'innovation et stimule la curiosité.
Dans le contexte polémique actuel où les références psychanalytiques des équipes pédopsychiatriques et médicosociales sont combattues par des approches issues d'autres champs de la connaissance, fortement médiatisées, les familles ont du mal à se repérer et s'interrogent sur la pertinence du choix de traitements qu'elles font pour leur enfant souffrant des troubles du spectre autistique.
Du statut des troubles du spectre autistique en tant qu'entité clinique jusqu'aux débats actuels concernant les facteurs étiologiques, en passant par les bouleversements des classifications et des prévalences, l'auteur dresse un historique des prises en charge et des controverses concernant les différentes approches. Loin des clivages appauvrissants dans lesquels parents et soignants se trouvent empêtrés, elle jette les bases d'un modèle français, comme une « troisième voie », qui bouleverse les habitudes de pensée et ouvre sur des perspectives nouvelles...
« Fondé sur l'observation des réalités depuis plus d'une dizaine d'années, cet ouvrage s'efforce de poser les termes du débat, d'expliquer ce qui est connu, ce qui l'est moins, et ce qui mérite d'être approfondi, évalué, et éventuellement remis en cause. Il devrait permettre aux parents mais aussi aux professionnels désireux de progresser, de trouver des réponses aux questions qu'ils se posent. » Thierry Sibieude
Comme toujours dans les colloques organisés par le professeur Danièle Brun, le fait que des intervenants
d’horizons différents – des médecins spécialistes ou généralistes, des psychologues, des psychanalystes,
des juristes ou encore des historiens – se retrouvent à réfléchir et à échanger en commun sur un thème
choisi favorise, par la diversité de ces regards et de ces points de vue sollicités, une grande richesse
d’approfondissement de la pensée.
Qu’est devenue la psychanalyse du XXIe siècle outre-Atlantique ? A partir d’une réflexion sur le projet même de construire une série sur la psychanalyse, cet ouvrage interroge ce que la série In Treatment nous apprend sur le sort de la psychanalyse nord-américaine : psychanalyse de l’ordinaire, approche des souffrances de l’homme normal, mais aussi dépréciation profonde de la valeur de la parole et oubli de la dimension de l’inconscient.
Elle nous montre – malgré elle – la dimension désastreuse de toute psychanalyse qui ne se fonde pas sur la fonction de la parole et du langage mais seulement sur le care et le soutien. On y saisit, à travers la pratique de Paul Weston, psychanalyste désabusé, ce que serait devenue la psychanalyse en France sans Jacques Lacan.
Au cours d’un travail de psychanalyse de groupe avec des patients obèses, des phénomènes transférentiels peuvent être captés dans le corps du thérapeute qui devront être symbolisés dans le travail thérapeutique. D’où l’importance de l’aménagement d’un cadre propice à l’accueil de ces mouvements, notamment par la composition d’une équipe de cothérapeutes.
Il est essentiel, pour tout ce qui est important et qui exerce de ce fait une influence sur nos vies et notre temps, de savoir revenir aux fondamentaux. Back to basics ! disent les Anglo-Saxons. Un tel adage vaut à l'évidence pour Freud dont l'œuvre copieuse et protéiforme mérite bien un retour amical vers une contrée simple et claire. C'est en outre devenu une nécessité, étant donné la polémique récente qui a entaché la figure de Freud et qui mêle confusions, malentendus et parfois malveillances. En guise de réponse à cet enjeu qui concerne la possibilité de véritablement comprendre l'une des œuvres majeures de notre temps, le psychiatre et psychanalyste Jean-Jacques Tyszler nous conduit en pays freudien par les chemins qu'il a lui-même suivis et éprouvés. Au gré des aventures, des problèmes, des découvertes qui ont jalonné son parcours, il nous introduit dans l'intimité d'une œuvre forte qui, loin de nous enfermer entre les murs d'une dogmatique passée, reste toujours en question. Fidèle à l'esprit de la collection "À la rencontre de...", Jean-Jacques Tyszler nous ouvre ainsi une voie faite de sincérité et d'amitié tout simplement parce qu'on n'entre pas dans une œuvre à coups de marteau.
Quel rapport y a-t-il entre psychanalyse, politique et art ? Quel trait commun pouvons-nous percevoir entre ces trois différentes modalités de l’agir humain ? Ne s’agirait-il pas de trois façons de faire vibrer un réel qui échappe à tout savoir ? Trois actes qui seraient en résonance, et donc en contigüité presque intime ?