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En prenant l'exemple du peintre Félix Vallotton, du danseur Marcello Bortoluzzi, ou encore de la divine Callas, J.-D. Nasio nous incite à vivre une empathie intime, une connivence émotionnelle avec l'inconscient créateur de l'artiste : ressentir ce que le peintre a lui-même ressenti devant son chevalet, ce que le danseur ou le chanteur lyrique ont ressenti sur scène, ressentir les émotions prodigieusement énergétiques qui nourrissent le génie créateur.
Dans son exploration de la mémoire, Claudia Infurchia propose une approche complémentariste, fondée sur une articulation d’éléments conceptuels en provenance des neurosciences et de la psychanalyse. Cette démarche révèle l’importance du lien entre l’évolution cérébrale et l’environnement du sujet.
L'aphorisme freudien selon lequel gouverner, éduquer et psychanalyser sont trois métiers impossibles paraît plus vrai que jamais. Les moyens et les énergies déployés aujourd'hui dans le champ de l'éducation et du soin psychique ont du mal à endiguer les tensions, l'angoisse, le mal-être qui se généralisent à tous les étages de la société, dans la famille, à l'école, au travail, dans les espaces sociaux.
Alors que le dialogue entre parents et enfants ou adolescents n'a jamais été aussi important, l'incompréhension et les tensions entre les générations n'ont probablement jamais été aussi vives et le devenir des enfants aussi critique. Que sécrète donc notre modernité pour affecter à ce point-là les repères, les liens, les solidarités, les transmissions entre générations, les perspectives d'avenir ?
À partir de la temporalité psychique, pensée dans sa dimension anthropologique, l'auteur ouvre des perspectives de compréhension de problématiques psychologiques contemporaines comme la dépendance psychique, le rapport aux limites et à la loi, les conduites oppositionnelles, les troubles de la parentalité, le rapport aux savoirs et la transmission, etc. De nombreux exemples cliniques viennent illustrer l'analyse psychanalytique de l'acte éducatif ou de soin dans le contexte de ce nouveau malaise dans la civilisation.
Pour présenter les pistes de réflexion qui seront abordées lors de ce colloque, Henri-Pierre Bass, membre du comité de rédaction du Journal des psychologues, a rencontré Danièle Brun, présidente de la Société de médecine et psychanalyse.
Ce VIe Congrès de l’AIPCF qui s’est tenu sur trois journées et demie a orienté sa réflexion sur le thème du corps qui est une question importante inscrite dans les problématiques cliniques de psychanalystes prenant en charge les couples et les familles.
Au croisement des modèles théoriques, cet ouvrage propose une étude sur la mémoire, son fonctionnement et ses troubles, dans une double lecture, celle de la psychanalyse et celle des neurosciences avec le maillon intermédiaire de la psychologie développementale précoce. Sans amalgame ni clivage, l'auteur fait apparaître des correspondances entre concepts relevant d'épistémologies différentes, entre fonctionnement cérébral et fonctionnement psychique. Les neurosciences comme la psychanalyse mettent en perspective la dynamique et les enjeux des processus mnésiques. Des vignettes cliniques autant du côté de l'enfant que du côté de l'adulte illustrent, dans le sillage de Winnicott, la continuité dans le développement du sujet. Cet ouvrage est utile à tous les cliniciens engagés dans l'accompagnement et le soin des formes de pathologie qui mêlent les influences neurobiologiques et plus directement psychologiques. Il leur permet d'oser maintenir leur positionnement clinique, tout en évitant de tomber dans le déni du poids de la biologie.
Cet ouvrage apporte un éclairage original sur ce qui nous échappe dans le fonctionnement des économies modernes. Il met en évidence les effets inconscients de la mondialisation sur les individus et les liens entre crises économiques et souffrances collectives. Il nous interroge sur notre responsabilité partagée dans la persistance de certains déséquilibres, formule des propositions au niveau de la gouvernance mondiale et propose une nouvelle façon de penser l'économie et le développement.
Dans le contexte politique actuel, qui dénie au psychisme toute participation aux difficultés autistiques, les auteurs réunis par la CIPPA rendent compte de leur pratique clinique, institutionnelle et de leurs recherches auprès d'enfants autistes et de leur famille.
Cet ouvrage ne cherche pas pour autant à être exclusivement une « défense et illustration de la psychanalyse ». Au contraire, il se situe constamment dans une perspective d'ouverture et de jonction avec les disciplines cognitives et les recherches scientifiques qui sont à y associer. À l'orée des restrictions théorico-cliniques mises en perspective par le 3e plan autisme (2013/2017), il défend la richesse des complémentarités et des atouts que proposent, dans le respect d'un cadre consensuel, l'imagination, la créativité, le plaisir partagé et les vertus essentielles d'une observation fine et continue. S'inscrivant dans un partenariat constant avec les parents, il se désolidarise complètement d'une psychanalyse qui accuse ou met à distance toute articulation avec le milieu familial.
C’est ici le concept d’intersubjectivation dans la clinique et ses applications dans la psychanalyse individuelle,
de couple et de famille, qui est au cœur de cet entretien. Et plus particulièrement, ce qu’Alberto Eiguer nomme le « tiers témoin »,
ce troisième espace, celui de l’intersubjectivité des liens. Un tiers qui s’avère ainsi agent de la différence, de la diversité,
de l’ouverture au monde, mais aussi de la fin de toute chose.