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Marie-France Castarède se livre ici à un intéressant rapprochement entre Freud et Proust, entre l’inconscient freudien et l’intuition proustienne, entre la mémoire volontaire et la mémoire affective involontaire, celle-ci fonctionnant hors de l’intelligence et offrant le privilège de revivre le passé plutôt que de le reconstruire. Pour finalement lire Proust comme une suite de romans de l’inconscient.
Évoquant ses différentes prises de position, et notamment sa thèse sur les effets psychologiques et sociaux néfastes de l’économie néolibérale, Roland Gori souligne la contribution notable de la psychanalyse à l’humanisation de la société contemporaine. Sa posture pourrait être identifiée par l’aphorisme qu’il emprunte à Romain Rolland, « le pessimisme de l’intelligence allié à l’optimisme de la volonté ».
Le discours universitaire véhicule un savoir mesurable, dont la transmission peut se vérifier par une évaluation. Mais qu’en est-il en psychanalyse, discipline au savoir humaniste, dont l’éthique doit prendre en compte la spécificité de l’homme et dont l’instrument de mesure est ainsi imprécis ? Cet article propose de faire le point sur le discours de la psychanalyse qui transmet et transforme le savoir ainsi que sur les modalités multiples pour ce faire.
Non seulement André Green était une immense figure de la psychanalyse contemporaine, mais il était aussi un personnage hors norme. Il nous a malheureusement quittés le 22 janvier 2012.
Dans le champ psychosocial, le terme d’« usager », d’apparition récente, a tendance a remplacer celui de « patient ». Malgré les réserves quant à l’emploi de ce signifiant, celui-ci mobilise potentiellement des enjeux inconscients et laisse davantage de place au sujet dans le déploiement des soins afin qu’il devienne acteur de son traitement. Il reste au praticien de questionner sa fonction et son expertise au sein du dispositif clinique afin de rendre opérante l’utilisation de ce concept.
Le libéralisme, la modernisation, la consommation caractérisant nos sociétés contemporaines ont propulsé le règne de l’objet, proposant une offre permanente à chacun, ouvrant l’accès à une « jouissance objectale ». Mais, en cela, elles poussent aussi les sujets vers des comportements addictifs où de nouveaux dispositifs psychiques se mettent en œuvre. Récusant le « Nom-du-Père », repoussant la castration comme manque symbolique visant l’objet imaginaire – le phallus –, ce type de mécanisme est à étudier avec attention.
Le concept de complexe fraternel, défini par René Kaës, est l’un des organisateurs de l’entité psychique du couple, qui vient éclairer certaines des modalités de son fonctionnement, du niveau le plus archaïque au niveau œdipien. Les vignettes cliniques présentées illustrent les différentes figures de ce complexe témoignant de la possibilité de la mise au travail de ce concept dans le processus thérapeutique avec les couples.
Dominique Fablet propose un condensé de ses travaux sur l’analyse des pratiques professionnelles, notamment dans le domaine du travail social, de la formation, du conseil, de la santé. Il présente aussi un schéma de formation-intervention assez flexible pour s’appliquer à diverses demandes, individuelles ou collectives, et à divers cadres organisationnels ou institutionnels. La démarche implique le recours, selon le cas, aux conceptualisations psychosociologiques ou psychanalytiques.
Avec, entre autres, les contributions de A. Oppenheimer, A. Linhares, S. Korff-Sausse, M. Aran, S. Chaperon, S. Boehringer, V. Estellon, I. Carles, C. Desprats-Péquignot.
Parler du travail consiste souvent à évoquer les tâches contraintes de l'emploi pour satisfaire des besoins vitaux. Appréhender le travail comme désir en fait un objet mystérieux et essentiel avec lequel chacun entretient une relation intime, précieuse, nourrie des références nécessaires à la survie psychique de l'individu, du groupe, de la société. Telle est l'approche originale de cet ouvrage. Oublier que le travail est d'abord une création du Sujet aboutit à ce qu'il est souvent maltraité, négligé, uniquement considéré comme objet d'échange ordinaire. Cela transforme les paradoxes vécus dans la sphère professionnelle en destins funestes aboutissant avec une désespérante constance au stress, au burn-out, à l'épuisement au travail. Cet ouvrage permet de comprendre in fine ce qui pousse à travailler et à saisir ce qui relève de la nécessité ou du désir de travail. Il donne une vision clarifiée du fonctionnement psychique des individus dans leur relation au travail. Illustré de situations vécues, il aborde entre autres : les questions du rapport des jeunes avec le travail, de la paresse, de la procrastination, de l'addiction au travail, de l'effort, de la soumission, de l'ambition... et les thèmes actuels des risques psychosociaux ou du suicide au travail.