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L’anxiété, qui se manifeste sous forme de grande inquiétude, est un phénomène tout à fait normal de la vie. Lorsqu’elle prend un caractère excessif menant à une pathologie, il s’agit alors de troubles anxieux, affectant le comportement, les pensées, les émotions de la personne. S’ils peuvent être handicapants, ils sont, selon l’auteur, tout à fait abordables d’un point de vue thérapeutique. Comportant a priori un grand nombre d’états en apparence très différents, le point sur ces affections est ici proposé.
Ce que l’on énonce avec sincérité ne reflète pas obligatoirement la vérité. Les notions usuelles de délire, mensonge, fabulation, mythomanie, mauvaise foi qui, bien que convergeant dans la même direction, font appel à différents processus susceptibles de déformer la réalité dans le discours ; ils peuvent s’associer voire s’intriquer, et sont donc difficiles à repérer et à différencier. En voici les contours exposés par l’auteur.
Lorsqu’un parent produit ou simule chez son enfant des symptômes dans le but de lui faire jouer le rôle du malade, puis le présente aux médecins pour qu’il soit soumis à des traitements et examens multiples, on parle de « syndrome de Münchhausen par procuration », une fusion pathologique qui déshumanise l’enfant. Cette identification « vampirique » est, pour le parent, une réponse de survie à une atteinte narcissique trouvant son origine dans les générations précédentes.
Le colloque international sur la recherche en gestalt-thérapie, qui s’est tenu à Paris en mai 2017, a été l’occasion de montrer la vitalité de cette psychothérapie et la profondeur de son évolution depuis l’époque où elle s’est implantée sur notre continent.
En tant que président de l’Association européenne de gestalt-thérapie, Gianni Francesetti fut l’un des promoteurs du dernier colloque international sur la recherche 1. Son abord phénoménologique de la souffrance humaine et son approche gestaltiste de la compréhension des troubles psychiques ont amené Florence Belasco à explorer plus avant avec lui ce qui guide sa pratique. Éclairage sur sa vision du rapport de l’individu à son environnement, sur la notion de « diagnostic esthétique » ou encore sur l’étiologie singulière qu’il propose pour la clinique des attaques de panique…
Dans le cadre d’une mission bénévole de trois mois au Sri Lanka, l’auteure partage son expérience au sein de deux institutions psychiatriques du pays, révélant leurs structures, leur fonctionnement, les difficultés rencontrées à inscrire la psychologie et la psychiatrie dans une démarche de soin holistique. L’article soulève également les problèmes posés par la stigmatisation et les croyances autour des troubles mentaux, parfois renforcés par les pratiques gouvernementales.
Au prétexte de pragmatisme, de rentabilités nouvelles, l’étude des troubles mentaux et de leurs causes ne correspond plus aux nouvelles demandes prônées par les champs social, politique et administratif, où l’objet psychique dans la relation de soin ne semble plus avoir de place. Pour autant, outre l’argumentation des apports indéniables de la psychopathologie, l’auteur propose une réflexion inédite des enjeux du corps-en-relation et du lien corps/psyché pour la psychopathologie, qu’il appelle le « 3e corps ».
Si l’avancée des connaissances peut justifier de reconsidérer les paradigmes avérés, toutes sciences confondues, encore faut-il savoir se prémunir de ses possibles effets délétères. Ainsi en est-il de la psychopathologie qui risque de se voir amputée d’un de ses principaux fondements : la compréhension raisonnée de la souffrance psychique. C’est pourquoi l’auteur en appelle à réinterroger la conception actuelle de la psychopathologie en même temps qu’il insiste sur l’importance d’y intégrer la problématique du corps.
Il y a exactement un an, l’association Corps et Psyché organisait son XIVe Congrès national sur le thème « Corps et psychopathologie » avec un ouvrage d’envergure à la clef sur le sujet, reprenant une part des conférences.
Les avancées des neurosciences au cours des trente dernières années nous permettent de mieux appréhender le développement cérébral précoce. On sait aujourd’hui que cette période est cruciale pour le développement des bases du rapport au monde, à l’autre et à soi‑même. Cet article se penche sur l’une des perspectives psychothérapeutiques permises par ces découvertes : l’intégration du cycle de la vie (ICV).