Hôpital

Dans la rubrique : Article

Les soins psychologiques sont souvent introduits par le biais d’un suivi médical à partir d’une plainte somatique. Cela se vérifie particulièrement dans la clinique spécialisée dans le cancer du sein. Placé en second plan, l’équilibre psychique revêt cependant un caractère primordial pour réinscrire le patient dans sa subjectivité.

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La médecine répugne bien souvent à prendre en compte le « drame subjectif » du malade. Pourtant, permettre au patient d’exprimer et d’associer librement sur ce qui lui arrive est une étape importante dans son parcours médical. Le cas particulier du combat contre la mucoviscidose, où la question de la mort est omniprésente, la perception qu’en ont les malades et les médecins, laissent percevoir combien la peur de l’échec et les fantasmes d’immortalité s’entrechoquent dans les discours. Au-delà d’une éventuelle victoire contre la maladie, quel goût aurait celle-ci si l’envie de vivre n’avait pas été soutenue… ?

Dans la rubrique : Article

Dans les services de réanimation où la technologie est prédominante, où toute subjectivité semble abolie, où les équipes sont centrées sur l’objectivité du corps, la présence du psychologue vient rappeler la présence de la vie psychique et l’importance de tenir compte du sujet ici aussi. Une rencontre qui se fait au chevet du patient, au côté des équipes soignantes pour venir faire le lien entre le vécu de la période de coma et l’après, être le témoin parlant de cet entre-deux… L’être-là du psychologue prend ici tout son sens…

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Lorsque l’enfant prématuré qui vient de naître est trop faible pour pouvoir déclencher de la préoccupation maternelle primaire, que les machines qui le maintiennent en vie constituent son seul repère sensoriel, une attention particulière doit être portée pour que la mère puisse accueillir psychiquement le bébé et que leur relation puisse néanmoins s’instaurer. Aux équipes de veiller à ce que le bébé devienne sujet de la relation et non pas seulement objet de la médecine.

Dans la rubrique : Article

Avec l’avènement de la médecine moderne, la psyché semble devenue un organe comme un autre et la dimension relationnelle patient-médecin est parfois quelque peu délaissée. Pour autant, on observe dans certains services de médecine une ouverture possible pour l’orientation analytique bien plus qu’en psychiatrie, les somaticiens faisant eux-mêmes le constat que l’espace subjectif ne cesse de faire retour dans leur pratique quotidienne. Une question d’idéologie ? de formation ? Discussion.

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Dans la rubrique : Dossier

À notre époque, où les diverses avancées dans les spécialités de traitement s’avèrent majeures, il apparaît que, depuis l’avènement de la médecine moderne, celle-ci ait quelque peu oublié la personne.

Dans la rubrique : Article

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’université commence à considérer la psychologie comme une discipline à part entière du côté des sciences humaines, et non plus comme branche de la médecine et de la philosophie. La licence de psychologie est mise en place en 1947 et le métier de psychologue apparaît petit à petit avec la création, en 1950, d’un Syndicat professionnel.

Dans la rubrique : Article

Dans un rapport, encore inédit, qu’il a intitulé Les Praticiens de la mort lente, Serge G. Raymond décrypte l’épuisement des professionnels qui soignent la psyché face à la toute-puissance de la logique biomédicale, à laquelle le monde de la justice accorde davantage de crédit. De quoi questionner le cadre d’exercice, et donc le statut, dans lequel les psychologues évoluent.

Dans la rubrique : Article

Il arrive encore que des personnes peu informées se demandent quelles interventions peuvent bien assurer des psychologues du travail dans un centre hospitalier, puisqu’ils ne soignent pas les patients ! Poser cette question, c’est oublier que l’hôpital est une organisation de grande taille employant un nombre important de personnels.

Test alt

Dans la rubrique : Lire

« Ma pratique de psychologue à l'hôpital m'offre la possibilité de partager certaines histoires d'annonces avec leurs auteurs. Souvent ce sont des histoires de maladies, forcément tristes. Souvent ce sont des histoires d'hésitations, d'achoppement, la parole coince et grippe. Rien de miraculeux, surtout pas d'exploits glorieux, mais des histoires modestes qui comportent quelquefois une part de merveilleux. Je suis toujours aussi étonnée par le jaillissement de la parole. De longues tirades, quelques mots, des silences, des onomatopées même... Comment les mots se débrouillent-ils pour sortir, dire le réel, dire bien d'autres choses que le réel ? Comme un petit miracle improbable, le mystère d'une parole pleine et entière qui s'invente malgré tout dans un contexte de médecine, de mort, d'effondrement et de douleur. Ce « malgré tout » est au fond ce que nous allons explorer dans ce livre. »

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