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Le recours aux outils numériques devient incontournable dans la société actuelle. Le milieu de la santé en ressent particulièrement les mutations qu’ils induisent, touchant directement le système de santé, les dispositifs de soins, mais aussi les relations entre les différentes catégories professionnelles, entre le malade et le médecin. Des constats qu’analysent Danièle Brun et Jean-Claude Sardas et qui seront développés lors du Colloque « La santé : quoi de neuf ? »
Être soignant en service de cardio-pédiatrie, c’est parfois plus qu’un métier, c’est aussi un engagement, une identité relationnelle, voire une famille. Aussi, dans une équipe hospitalière où l’enjeu est de soigner des enfants atteints d’une maladie du cœur, le sens du travail s’étend au-delà de la tâche à accomplir, pour se nicher aussi dans les relations humaines, avec les patients, mais aussi et surtout avec les collègues. Témoignages.
Favoriser, dans un dispositif spécifique, l’émergence et le développement de la créativité, sans autre visée que celle‑ci, se révèle être, à l’hôpital, une vraie proposition thérapeutique. Le corps objet de soin redevient sujet, s’émancipant de la centration sur la maladie. Une parole neuve en émerge, inouïe, qui donne vie. Démonstration.
À l’heure où les réformes hospitalières se succèdent et que de nouveaux modes d’organisation des soins s’imposent pour régler et réguler tous les pans de l’activité hospitalière, il convient de rechercher les effets de ces mutations gestionnaires sur la conception du soin psychique et sur sa place. Quel rôle peut jouer le projet psychologique ? Quel « à côté » peut-il construire pour trouver sa place auprès du projet médical, du projet de soin et du projet social ?
Le contexte singulier de l’hospitalisation de l’enfant vulnérable incite à imaginer un dispositif de soutien psychologique original destiné à ses proches et proposé sur leur lieu d’hébergement. Ce cadre nouveau appelle à repenser la pratique du psychologue, là où il exerce, à distance du service d’hospitalisation. L’article évoque la singularité du cadre et les effets de l’investissement de cet espace de parole sur l’élaboration de l’expérience pour ces parents d’enfants hospitalisés.
L’hôpital représente un monde véritablement à part, que ce soit pour les patients, les familles, et même les soignants. A fortiori, dans un service de réanimation pédiatrique, les liens qui se nouent entre chaque protagoniste impliquent des changements notables dans les représentations et les modes de relation. L’exemple tiré de ce service, qui prend notamment en charge des enfants souffrant de cardiopathie congénitale, met en relief le travail de communication et de sensibilisation qui doit être fait auprès des soignants pour leur permettre d’avoir une vision plus systémique des situations qu’ils rencontrent, tout en déployant leurs compétences professionnelles dans le domaine du soin.
La question de la prise en charge psychologique de l’enfant en situation d’affection somatique grave, qu’elle soit aiguë ou bien chronique, est devenue à notre époque une évidence.
Une redoutable question se pose aujourd’hui aux psychologues hospitaliers. Comment, en effet, pourront-ils préserver l’essence de la clinique dans le contexte dramatique que traversent les dispositifs hospitaliers et universitaires tant aux niveaux institutionnel que théorique ?
Si la place des psychologues dans le champ de la santé a bien été reconnue avec leur inscription dans la loi de modernisation de notre système de santé, promulguée en décembre dernier, il n’en demeure pas moins que la profession doit continuer de se structurer pour faire entendre sa voix. Opérer un renversement culturel et envisager un développement organisationnel et hiérarchisé au sein de la FPH, au‑delà des regroupements en collège déjà existants, voilà la thèse soutenue ici pour que les psychologues puissent véritablement peser dans le débat des sciences humaines et exercer leur « fonction critique ».
Les analyses des pratiques existent depuis longtemps dans le champ social avec un analyste extérieur à l’institution, une fréquence régulière et une permanence de l’équipe. Mais sont-elles possibles dans le champ médical et à quelles conditions ?