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Mémoire et souvenir dans la clinique du dément
Malgré les écueils liés à la perte de mémoire, progressive et irréversible, le dément maintient un processus de pensée, friable mais présent. Si l’on postule que ses rappels verbaux compulsifs masquent en réalité une quête de sens et qu’ils ne se produisent que si une parole subjectivante est présente, quels sont, alors, les moyens dont disposent le praticien ou tout autre soignant pour bâtir un pont langagier ?
Alzheimer : représentations des professionnels soignants
La maladie d’Alzheimer entraîne un vide de représentation. Cela nécessite pour les patients et de la part du soignant d’en banaliser la portée afin d’en dépasser la sidération. Comment à partir d’une étrangeté radicale reconstruire un imaginaire dans lequel puisse s’inscrire le patient en tant qu’altérité ? Le soignant qui œuvre en ce sens se heurte à de multiples problèmes liés au contre-transfert. C’est pourquoi d’autres stratégies thérapeutiques sont étudiées afin que le patient Alzheimer ne soit pas réduit à la représentation d’une perte drastique, mais reprenne sa place de sujet.
Le vieillissement, une affaire de générations
La représentation du vieillissement varie d’une génération, d’une culture à une autre. Les nombreux remaniements qui sont en jeu durant cette période de la vie d’un individu appellent à la valorisation du lien culturel et intergénérationnel.
Institut national du cancer : rencontre avec Antoine Spire
Antoine Spire nous livre ici sa réflexion sur la place que devraient occuper les sciences humaines dans la thérapie du cancer, étayée de propositions d’actions à mener pour qu’évoluent les aspects préventifs et thérapeutiques du traitement de cette maladie.
Unité et contradictions
Le Syndicat des psychologues en exercice libéral (SPEL), à partir des conclusions de l’article « Les psychologues dans les établissements de santé : État des lieux (1) », souhaite ouvrir le débat avec tous les psychologues, quels que soient leur mode d’exercice et leur spécialité.
Martin Scorsese : Le souci des traces, le goût des vertiges
Le souci et la fragilité des traces : dans une scène mémorable de Roma, Fellini montre l’équipe de tournage qui cherche à filmer dans les sous-sols de la ville éternelle et qui découvre, émerveillée, des fresques antiques d’une grande beauté.
Politesse et savoir-vivre
Dominique Picard se livre à une analyse aussi subtile que rigoureuse et exhaustive des fonctions remplies par les codes de politesse et les règles de savoir-vivre, systèmes de rituels inhérents à tous les contextes sociaux et culturels. Ces rituels créent les conditions d’une sociabilité apaisée permettant « le vivre ensemble » dans une société comme la nôtre, découpée selon les lignes de clivages sociaux et économiques classiques, mais encore morcelée selon des critères ethniques, culturels ou linguistiques. On trouvera, ici, des réponses aux incivilités qui alarment nos concitoyens.
Les difficultés rencontrées auprès de patients. Alzheimer en institution
Soutenir, accompagner, écouter, resocialiser, le malade atteint d’Alzheimer, exigent de la part du psychologue clinicien qu’il se repositionne en fonction de chaque patient auquel il est confronté, qu’il estime la distance à conserver afin de se préserver aussi, qu’il se soutienne d’une réflexion d’équipe. Pourtant, le fait de pouvoir assumer une certaine impuissance aide le professionnel à mieux soigner le dément.
Marcher sur la lune
En fait, les tableaux cubistes et l’exemple freudien de la ville de Rome 1 ont ceci en commun, ce sont deux figures qui nous proposent un monde dont la surface est décomposée, et qui jettent par-dessus bord toute linéarité et toute chronologie.
La fin des psychologues cliniciens ? Dernier projet de réglementation du titre de psychothérapeute
Grâce au forum organisé par le Journal des psychologues en novembre 2006 à Avignon, une table ronde a pu réunir les différentes organisations de psychologues.