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Lorsque les médecins de la douleur font de la psychologie…
Depuis peu de temps, le champ de la douleur voit fleurir des somaticiens se proclamant psychothérapeute.
Cet état de fait sous-entend que des psychothérapie, ou même du soutien psychologique, pourraient être conduites dans les consultations médicales. C’est une position pouvant s’approcher d’un modèle de toute-puissance que nous tentons de questionner ici.
Douleurs et intersubjectivité
La relation humaine est au centre de chaque plainte douloureuse : patient face à lui-même, en relation avec les autres, qu’il soit membre de sa famille, soignant ou professionnel. Dans un contexte où l’attention est pourtant attirée principalement sur le corps, c’est au psychologue de faire du lien interpersonnel la voie d’accès à la souffrance et le véhicule de son apaisement.
Vraie ou fausse douleur ? Le psychique et l’organique en jeu dans la douleur
Ne pas attribuer à toute douleur la même crédibilité entraîne de vrais problèmes cliniques et éthiques. La persistance de la médecine à penser que le sujet aurait mal sans raison procède d’un abus de rationalité dominant dans notre société. La douleur est plus liée à la condition humaine, affectant le sujet et pas seulement le corps.
Édouard Zarifian ou « le goût de vivre »
Édouard Zarifian fait partie de ces très grands psychiatres de la tradition médico-philosophique, dont nous sommes aujourd’hui orphelins, dans ce désœuvrement si peu miséricordieux que l’on appelle « la santé mentale ».
Dix ans déjà. Hommage à Carmel Camilleri
L’âge accentue le relief de nos souvenirs et nous représente ceux qui furent nos meilleurs maîtres, c’est-à-dire ceux qui alliaient à la compétence magistrale les qualités humaines secourables, encourageantes pour le disciple. Le professeur Carmel Camilleri (disparu en avril 1997) était de ceux-là : à la fois éducateur exceptionnel et chercheur de valeur.
Dracula et sa victime : une métaphore de l’inceste
L’inceste et la mort ont partie liée. La mise à mort du sujet et de la filiation transforme l’être vivant en un non-mort qui ignore le temps. Mais l’immortalité est un piège qui interdit la descendance. C’est l’impuissance du vampire telle que la révèle une lecture attentive de la légende de Dracula.
« Dis-moi comment tu joues, je te dirai qui tu es ! » Réflexions transculturelles sur le jeu de l’enfant
Dans un jeu, chaque participant dispose d’une place et d’un rôle défini. Ces deux composantes conjuguées débouchent sur une troisième : la fonction du jeu qui implique l’autre ou les autres. L’absence du jeu chez les enfants d’ici ou d’ailleurs interroge non seulement toutes les composantes du jeu, mais les contenants culturels où il prend du sens. Si la migration rime avec l’absence de place pour les migrants dans les sociétés d’accueil et la nostalgie à leurs « cases laissées vides dans les sociétés d’origine », l’absence du jeu chez leurs enfants peut être évocateur de cette contrainte de « faire au détriment de “l’être” ».
Face à la délinquance juvénile, les dispositifs européens
L’augmentation de la délinquance juvénile préoccupe les experts de l’Union européenne. Mais ceux-ci n’abordent pas tous de la même manière le problème, en raison de spécificités nationales, et ne proposent pas tous le même modèle de traitement de la délinquance. L’auteur passe en revue divers dispositifs de prise en charge en évaluant leur efficacité. Faut-il aller vers l’uniformisation des interventions éducatives et judiciaires dans l’ensemble de l’Union ?
Le corps comme espace transitionnel entre exigence familiale et sociale, et le désir d’autonomie du sujet
À l’adolescence, les repères familiaux et corporels sont toujours remaniés. Pour certains jeunes en souffrance de contenant familial, les arts martiaux et les règles imposées par ces activités physiques groupales favorisent la canalisation du trop-plein pulsionnel.
Le leurre comme symptôme des contenants généalogiques troués
L’auteur nous fait partager et « perce-voir », en termes qui sont habituellement utilisés dans le registre de l’image, ses représentations des impacts auxquels le groupe familial tout entier est soumis lors de l’adolescence.