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Dans cet entretien, Jean-Luc Viaux revient sur son parcours et son engagement pour les enfants victimes de violence. Le psychologue dénonce une évolution trop lente du système de protection des mineurs en France, un réel souci de formation des professionnels et un cruel manque de moyens. Mais il existe également des solutions inspirantes, comme la Fondation les Nids qu’il préside, et qui accomplit un travail remarquable dans l’accompagnement des enfants en grande souffrance.
Le recours aux outils numériques devient incontournable dans la société actuelle. Le milieu de la santé en ressent particulièrement les mutations qu’ils induisent, touchant directement le système de santé, les dispositifs de soins, mais aussi les relations entre les différentes catégories professionnelles, entre le malade et le médecin. Des constats qu’analysent Danièle Brun et Jean-Claude Sardas et qui seront développés lors du Colloque « La santé : quoi de neuf ? »
Dans un aller-retour entre pratique et tentative de théorisation, puisant notamment chez Michel Foucault et ses « espaces autres », cet article témoigne d’une pratique institutionnelle auprès de jeunes adultes en difficulté d’insertion sociale. Envisager l’analyste comme un « passeur » vers le désir de créer, vers le signifiant, et proposer une réinvention permanente du dispositif et de l’espace analytique s’inscrivent au cœur de cette réflexion.
En 1955, dans un texte intitulé « Du désert et des oasis », Hannah Arendt critiquait le développement de la psychologie moderne, qu’elle mettait en lien avec le contexte sociétal et politique de l’époque. Ce texte de portée philosophique résonne particulièrement aujourd’hui quant à l’évolution des pratiques. Il incite à questionner nos fondements épistémologiques et souligne l’importance d’une approche éthique.
Le délai de prise en charge est l’une des problématiques majeures dans le secteur de la santé mentale infanto-juvénile. C’est un fait observé depuis longtemps, et il est aujourd’hui plus que jamais d’actualité. La littérature confirme, par ailleurs, que l’absence de disponibilité peut conduire à l’aggravation des symptômes des patients et augmenter la souffrance de l’entourage face à la situation, mais aussi se traduire par un mal-être individuel et collectif au sein de l’équipe. Jesus I. Álvarez nous présente ici les résultats d’une étude qu’il a menée au sein d’un CMP.
L’autre arrive, mais comment l’accueillir ? C’est en considérant l’accueil en tant qu’acte et responsabilité de percevoir et recevoir la singularité dont chaque arrivant porte témoignage que les auteures abordent la question. En caractérisant comme « éclat » la moindre des choses à quoi tient une singularité, la moindre des choses qui résiste aux assignations et fixations identitaires, elles proposent de travailler à un « accueil en éclats ».
La cellule d’intervention médico-psychologique au sein du service départemental d’incendie et de secours du Gard a joué un rôle important pendant la crise de la Covid-19. Charnière entre les autorités et les agents, ses actions multiples et variées ont permis aux personnels de terrain et administratifs de mener au mieux leur mission pendant la pandémie. Ce sont ces actions institutionnelles qui sont ici mises en lumière, ainsi que les leçons qui ont été tirées de cette expérience.
Si une clinique des effets de l’exil a quelque chance de trouver une consistance théorique et pratique, c’est parce qu’elle détaille les effets du déplacement, au-delà des usuelles considérations naguère prestigieuses sur l’interculturalité, et ce, dans la triple dimension : du nouage entre sujet et lieu, des effets de l’exil dans la génération et du rapport du migrant aux dispositifs institutionnels. Prenant appui sur deux narrations cliniques, Olivier Douville rend ici compte de la déchirure de l’exil non seulement comme possible trauma, mais aussi comme occasion d’une réinvention des rapports du sujet à ses montages identitaires et à ses altérités.
Dans un établissement d’accueil du jeune enfant (EAJE), le rôle du psychologue est multiple : observations des enfants, soutien à la parentalité, intervention auprès des professionnels de l’institution. Mais à quel cadre théorique peut-il ainsi se référer et comment veille-t-il aux constantes imbrications, parfois fragiles, entre équipe, familles et dynamique institutionnelle ? L’auteur partage ici ses observations à la lumière de quelques exemples cliniques.
La question de la maltraitance de l’enfant révélée sur le corps entraîne dans les situations extrêmes un processus de séparation qui, de fait, vient protéger l’enfant. Comment, néanmoins, comprendre la souffrance psychique qui demeure ? Comment intégrer la composante de l’organisation familiale groupale dans la compréhension des phénomènes de violence ? Il convient de réfléchir à la façon de la mobiliser afin de créer des conditions favorables à un changement, étayées par les institutions chargées de la protection de l’enfance.