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Sur le « vide » dans la schizophrénie

Auteur(s) : Brémaud Nicolas

Si pour certains se confronter au « vide » est une épreuve particulièrement douloureuse, voire insurmontable, d’autres vont tout mettre en œuvre pour combler ce gouffre sans bords. Tout le travail du schizophrène consistera alors à « exploiter » au mieux ce vide afin de lui donner un bord suffisamment sécurisant. À partir du cas de Thibaud, l’auteur rend compte, d’un point de vue théorique et clinique, des notions de « vide » et de « trop-plein » dans la schizophrénie.


Mots à la mode

Auteur(s) : Lemoine Claude

Des politiques, des journalistes, des influenceurs qui se veulent « au top » n’hésitent pas à utiliser des mots savants de la psychologie et à s’en emparer pour montrer qu’ils sont à la pointe du progrès.


Le résident en EHPAD au cœur de la désubjectivation

Auteur(s) : Le Hénan Sarah

L’arrivée en EHPAD est un acte fort pour une personne âgée. Il marque la conséquence d’une dépendance qui s’accroît, d’une maladie qui évolue ou d’un choix de fin de vie pour être davantage en sécurité. Au-delà d’un nouveau lieu à investir, le résident peut parfois voir ses besoins absorbés et subir un processus de désubjectivation. Au psychologue d’être attentif à ces phénomènes de réification et de mettre du sens sur les défenses qui peuvent être à l’œuvre au sein des familles et de l’institution.


Aux sources de la violence

Auteur(s) : Monami René

Si la violence est présentée habituellement comme un concept négatif, une énergie à réprimer, René Monami, en s’appuyant sur Jean Bergeret et de nombreux auteurs qui s’y sont intéressés, revient ici sur sa dimension fondamentale et présente les conditions plurifactorielles de sa vectorisation. Il démontre ainsi que la manifestation de cette source d’énergie peut s’orienter aussi bien vers le pire que le meilleur.


Psychanalyse, psychiatrie, management : interprétation des crises et changements

Dans cet entretien, il est question des récents développements de l’extension de la psychanalyse dans le contexte du « malêtre » contemporain. Pour Emmanuel Diet, il s’agit, dans la réflexion, d’intégrer la dimension inconsciente aux conceptions de la gouvernance, sans pour autant être au service du management. Il s’agit donc aussi d’interroger l’histoire et la culture en articulant les singularités des différents registres psychiques et sociaux, afin de tenter d’inscrire la pensée et la pratique psychanalytiques au sein de la rationalité scientifique.


Les mots voyagent, les concepts résistent

Auteur(s) : Douville Olivier

Parler du voyage des mots d’une langue savante à une langue profane ou encore d’un champ épistémique à un autre est ici une invitation à revenir sur certains points de l’histoire et de l’actualité des épistémologies dans le champ de la philosophie classique et des sciences humaines. Une façon de relire le relatif déclin des modélisations structuralistes et le triomphe d’une volonté d’athéorisme dans les mondes de la psychiatrie.


Les mots du racisme

À partir de deux situations cliniques, les auteurs proposent une étude du sens des énoncés, des mots et des silences de leurs patients autour des vécus de discrimination et de racisme. Cette approche les conduit notamment à interroger l’empreinte et l’insu des fantasmes collectifs refoulés. Comment envisager ces enjeux dans la clinique pour accompagner les patients et les aider dans leur souffrance ? C’est la réflexion qu’ils nous invitent à mener.


Malléabilité linguistique, sécurité affective et processus d’acculturation

À partir d’un cas clinique, l’auteure illustre ici le potentiel thérapeutique du plurilinguisme, et notamment son caractère adaptatif dans le cadre d’un parcours migratoire. Ce parcours, c’est celui de Ling, une jeune patiente chinoise suivie pendant plus de quatre ans, et pour qui le recours à sa langue maternelle, mais aussi à l’anglais et au français à des temps précis de la thérapie, a permis d’engager une nouvelle dynamique dans les échanges et de pouvoir ainsi poser des mots sur son histoire.


Petite réflexion sur le langage. Ce que nous apprend la clinique auprès des enfants sourds

Comment aborder le monde qui nous entoure, penser la complexité des relations humaines, lorsque les mots font défaut ? En partant de sa clinique auprès des enfants sourds scolarisés dans un établissement spécialisé, l’auteure interroge les fonctions du langage : outil de communication, mais aussi support de la pensée et élément indispensable à la mise en sens, à l’élaboration psychique. Observant que le retard de langage oral ou signé peut impacter ces dimensions, elle souligne l’importance d’un accès précoce à la langue des signes pour pallier cette absence de mots.


Conte sur moi… Des mots au récit de l’acte criminel à travers l’art

S’il est souvent proposé aux auteurs d’actes criminels de mettre en récit les violences commises, le clinicien, tel un passeur, favorise la mise en mots et la parole afin que le sujet détenu puisse se réapproprier autrement son histoire, se réinventer. Tout comme l’art qui trouve son origine dans la sublimation, cette transformation des émotions en mots peut être conçue comme un acte créatif. En prenant appui sur différentes situations, l’auteure nous propose ici des pistes de réflexion pour considérer ce parallèle entre violence, acte créatif et place des mots.


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