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Je(ux) de parole et je(ux) libre
Participer à un groupe de parole pour les mères en parallèle d’un groupe d’accueil pour leurs bébés, telle a été la proposition d’un service de psychiatrie périnatale d’un hôpital de jour. Les auteures présentent ici l’intérêt de ce dispositif simultané et soulignent combien, dans une période de fragilité ces temps d’accueil favorisent l’individuation de chacun au sein de la dyade mère-enfant, à condition que ces deux espaces aient été pensés et inscrits au sein d’un projet de soin.
L’expérience d’une résidence d’artistes en institution
C’est une expérience singulière qui nous est présentée, celle d’ouvrir les portes d’une maison d’accueil spécialisée à une résidence de danse contemporaine. Si la sensorialité de la danse a permis d’engager une rencontre avec des adultes souffrant de lourds handicaps psychiques, le regard poétique des artistes a aussi fait évoluer celui des professionnels, transformant les mouvements stéréotypiques en gestes créatifs et esthétiques… Mais, au-delà de la réalisation de ce projet, c’est aussi de la trace qu’il laissera et de ses transformations dont il est question ici. Témoignage.
Le surdiagnostic au risque de la négation du symptôme
La tendance actuelle ne serait-elle pas à la pathologisation du normal ? Quels sont les risques du surdiagnostic, notamment chez les enfants et les adolescents ? Quid de la fonction du symptôme ? Prenant l’exemple de la radicalité des symptômes chez les adolescents, les auteurs soulignent le nécessaire éclairage d’un diagnostic différentiel et fonctionnel afin que ce dernier ne vienne pas totalement recouvrir et masquer les processus identitaires et d’identification en construction.
Une psychiatrie sans diagnostic ?
Les diagnostics en psychiatrie tentent de mettre au jour une vérité du sujet, et, de là, peut-être aussi leur fluctuation. Mais la folie se dérobe, et met régulièrement à mal le mythe d’un savoir absolu. La psychanalyse, quant à elle, repose sur le transfert dont l’objectivation savante ne veut rien savoir. Aussi, pour avancer sur cette difficile question qu’est celle du sujet, c’est la pensée de Michel Foucault qui sert ici de fil rouge à l’auteure pour nous éclairer.
De l’actuelle notion de diagnostic
La notion de diagnostic est actuellement impactée par l’opposition des concepts de subjectivité / objectivité et de déduction / induction. Et avec l’apparition des classifications, l’instrumentation des méthodes diagnostiques a été rapidement développée et présentée comme référent universel d’une demande globale de fiabilité. Mais ces technologies numériques ne sont-elles pas en train d’opérer un renversement épistémologique entre Sujet et Objet ?
Diagnostic, thérapeutique active et psychothérapie institutionnelle
La question du diagnostic est essentielle dans les enjeux humains en psychiatrie et en santé mentale. Et cet enjeu humain essentiel n’est-il pas la reprise du sens de l’existence de chaque personne et le respect éthique de son cheminement singulier dans le champ collectif de la cité ? C’est à travers un détour historique par la thérapeutique active de François Tosquelles et la psychothérapie institutionnelle chère à Jean Oury, que Michel Lecarpentier nous invite à la réflexion.
La psychopathologie de l’enfant et les questions actuelles
Pédopsychiatre et professeur émérite de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Bernard Golse connaît bien les enjeux du diagnostic dans un contexte médical et social en demande de classifications. Partant du concept de psychopathologie, il le décline au pluriel et met en avant le modèle polyfactoriel pour pointer leur importance par rapport à la psychiatrie et à la pédopsychiatrie. Selon lui, la psychopathologie peut être le maillon entre les différentes approches, et la question du diagnostic en dépend fortement.
Le diagnostic en psychiatrie peut-il être éthique ?
Les critiques éthiques du diagnostic en psychiatrie ne relèvent pas seulement de divergences sur l’éthique, elles sont consubstantielles de l’opération diagnostique elle-même. Invitant à explorer les principales options des détracteurs du diagnostic en psychiatrie, l’auteur passe en revue ce qui conduit au surdiagnostic, à la surprescription et aux troubles pharmaco-induits, questionne sa scientificité et nous invite à réfléchir à ses évolutions possibles. Le diagnostic éthique serait-il alors un passeport pour l’inclusion ?
Est-il recevable d’être « luddite » en matière de santé mentale ?
À l’heure où le champ de la santé mentale est confronté à une crise majeure, les remèdes peuvent prendre la forme drastique d’une optimisation des pratiques, fondant notamment les espoirs sur l’innovation technologique et une meilleure utilisation des compétences du psychologue. Afin de réinterroger les implications d’une telle trajectoire donnée à la santé mentale et ses conséquences sur la pratique, l’auteur convoque ici le luddisme, un phénomène historique mettant en jeu le rapport des humains à la technologie.
L’exercice de la psychologie : se retrouver et échanger sur de nouvelles perspectives
Si l’exercice de la psychologie repose sur une base commune en termes d’éthique professionnelle et de nomenclature, les psychologues utilisent néanmoins des outils différents selon leur orientation, mais aussi en réponse à une multiplicité de contextes cliniques. En organisant le forum « Psychologie : nouvelles perspectives » présenté ici par l’auteur, le Collège des psychologues de l’hôpital de Rouffach a donné l’occasion aux psychologues de se retrouver et d’échanger sur leurs pratiques et sur les nouvelles modalités d’exercice de la psychologie au regard des évolutions de notre société.