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Expériences anorexiques. Récits de soi, récits de soin apporte un éclairage sur le vécu d’une trentaine de femmes ayant traversé une période d’anorexie mentale au cours de leur vie. Christine Durif-Bruckert y développe notamment la question identitaire, se fondant sur une construction « en creux », où toute forme de désir ou de sentir son corps est évincé. Ou comment l’anorexie peut-elle être un engrenage dans la quête de soi à travers l’anéantissement de son corps, et où s’établit une interaction forte entre corps social et corps anorexique. Des paradoxes que n’hésite pas à aborder l’entretien ici proposé.
En parallèle de l’hommage à Max Pagès que nous publions ce mois-ci, l’auteure de cet article, qui a travaillé plusieurs années avec le psychosociologue, examine les liens entre le corps et la vie psychique à la lumière de différents courants de la psychosomatique, et en particulier de la théorie de Max Pagès, qui fait de l’émotion le « relais » entre psyché et soma.
Sous l’impulsion de Frederick S. Perls, Paul Goodman et Ralph Hefferline, c’est en 1951 que les contours de la gestalt-thérapie commencent à se dessiner, présentant un tournant dans la théorie et la pratique de la psychothérapie. Ouvrant à un paradigme novateur – le contact –, elle implique un changement de méthode thérapeutique, basée alors sur la description du perçu et du ressenti de et dans l’expérience, ainsi qu’une transformation du rapport du thérapeute à son patient. Les auteurs proposent ici un survol des fondamentaux théoriques qui la caractérisent.
Si la violence est présentée habituellement comme un concept négatif, une énergie à réprimer, René Monami, en s’appuyant sur Jean Bergeret et de nombreux auteurs qui s’y sont intéressés, revient ici sur sa dimension fondamentale et présente les conditions plurifactorielles de sa vectorisation. Il démontre ainsi que la manifestation de cette source d’énergie peut s’orienter aussi bien vers le pire que le meilleur.
Dans le cadre de la maladie, lorsque les maux s’expriment, les mots peuvent, quant à eux, être parfois plus difficiles à poser. Comment, alors, aider ces patients ? Comment, lorsque la pensée opératoire fait obstacle à la quête de sens, l’étayage d’un Moi-peau défaillant et le tissage d’une « peau de mots » permettent-ils une élaboration psychique de la douleur ? Dans cet article, l’auteure nous invite à observer les stratégies thérapeutiques adoptées dans le suivi algologique d’un patient présentant une dépression masquée.
Le recours aux services d’assistance médicale à la procréation s’est démocratisé au cours des dernières décennies, permettant aux couples d’espérer contourner l’obstacle qui les laissait jusque-là dans l’impasse de la réalisation de leur désir d’enfant. Mais ces situations d’infertilité sont souvent génératrices de souffrance et confrontent le sujet à un réel qui peut faire effraction et engendrer des impacts subjectifs, notamment dans le vécu répété des traitements. L’illustration clinique présentée ici vient en témoigner.
C’est à propos du corps de la femme, ou plutôt ce qu’il appelle « les deux corps de la femme », que Serge Raymond vient échanger ici à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage. Il y est question du corps de la femme dans toutes ses représentations sociales et culturelles, du regard du masculin et de ses effets, de ce qui ne se dit pas de la femme et qui renvoie à un instinctuel empruntant à l’animal : la femelle. Derrière cela, la question n’est-elle pas de savoir comment les femmes peuvent se libérer de l’aliénation des représentations masculines ? Cette libération passe-t-elle nécessairement par les différences anatomiques ? Rien n’est moins sûr…
L’adolescence constitue une délicate période de transition lors de laquelle certains jeunes en viennent à se questionner sur le choix de leur orientation sexuelle, sur ce corps dont ils ont été dotés à la naissance, mais pour lequel ils imaginent un destin tout autre. En recherche de réponses, de solutions, comment les aider à prendre ce « temps-pour-comprendre », évoqué par Jacques Lacan, et les accompagner vers un savoir-faire avec leur pensée, avec leur corps et avec l’Autre qui leur permettra de se situer dans les discours de leur temps ? Éléments de réponse.
Partant des bouleversements massifs qui touchent actuellement nos pratiques de soins, mais aussi les modalités d’approche de tout le champ de la psychopathologie, le congrès a été pensé à la façon d’une agora où plusieurs points de vue pourraient être mis en tension et en perspective.
Créée il y a 17 ans, Corps et Psyché est une association qui a comme objet de recherche la question du corps en psychiatrie, en psychopathologie et dans les différentes pratiques thérapeutiques et plus fondamentalement la problématique des liens corps/psyché.