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L’entrée dans l’adolescence des enfants est un moment qui est souvent envisagé par les parents comme la fin d’une période peu conflictuelle, voire aconflictuelle, et le début d’une autre beaucoup plus houleuse et inquiétante. Ainsi entend-on dire dès son jeune âge, lorsque l’enfant s’oppose à ses parents : « Qu’est-ce que ça va être à l’adolescence ? »
Longtemps absent des débats philosophiques et des enjeux des sciences humaines, le corps fait une entrée remarquée sur la scène discursive. On assiste depuis près de vingt ans, à un engouement des publications qui lui concèdent une place de plus en plus conséquente. Pourquoi alors cette nouvelle contribution ? Ce recueil se propose de poursuivre la réflexion sur les fondements de la clinique psychanalytique, entamée dans Actualité de l'hystérie( érès, 2001). Le présent volume se concentre plus particulièrement sur le concept de pulsion : organisatrice du champ freudien, elle donne forme au corps et à ses organes. Aborder le corps par ses limites, c'est ce que nous impose une actualité qui, sous prétexte de les repousser toujours plus loin, tend, semble-t-il, à les ignorer. Feignant de s'intéresser au corps, de le " serrer " au plus près, n'est-elle pas en train de détruire cet ultime retrait du sujet ? Se référant à une limite inscrite dans le corps même, la psychanalyse se met à l'étude d'une écriture concevable seulement à partir d'une position éthique. Que vaudrait en effet une limitation imposée au corps si elle ne trouvait en lui quelque appui, réponse ou écho ? Mais d'où provient-elle ?