En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
Comment vivre son adolescence, cette période d’entre-deux, généralement
décrite comme une crise, un moment ou encore un passage vers l’âge adulte,
dans la tentative de se délester de l’infantile qui constitue néanmoins chaque sujet dans son évolution ?
Face aux conceptions religieuses, philosophiques et médicales du lien entre corps et psyché, la psychanalyse apporte un nouveau regard à la compréhension de l'autisme et des psychoses infantiles en soulignant l'appartenance psychique du corps.
Éliane Allouch nous montre que l'autisme révèle une insuffisance, voire une impossibilité du lien entre corps et psyché, tandis que les psychoses infantiles le distordent. En mettant l'accent sur ces premiers liens, elle présente aussi la façon dont le clivage est à l'œuvre dans les addictions, les somatisations, les états-limites et les névroses obsessionnelles.
Mais la déchirure précoce de ces liens, si elle dévoile un rejet du féminin, ouvre également des possibilités de création artistique, tels Les Chants de Maldoror de Lautréamont analysés avec pertinence par l'auteur.
La souffrance, de par sa fréquence et la diversité des événements subjectifs qui la mettent en jeu, s'impose de nos jours comme objet de réflexion et de recherche : elle vient conjoindre en une expérience intime toute l'actualité du rapport entre corps, psyché et lien social.
Là où certains voudraient réduire douleurs, affects et phénomènes de corps à l'organicité, au neurologique, voire à quelque défaut éducatif ou trouble relevant de la santé mentale, ne faudrait-il pas considérer le symptôme douloureux comme une réponse à un impossible à dire ou à supporter ? Là où d'aucuns tentent de normaliser le comportement humain, ne conviendrait-il pas d'aborder toute expression de souffrance à partir de sa fonction dans l'économie psychique, afin d'en déduire des modes de traitement ajustés à la logique subjective ?
Cet ouvrage, qui vise à faire le point sur le statut de la souffrance et du corps douloureux, comme sur les impasses du sujet et de la civilisation elle-même, laisse une large place à la présentation de cas et aux situations cliniques.
Face à la maladie cancéreuse,
corps et psyché se trouvent effractés.
Des dispositifs d’accompagnement existent
pour permettre aux patients d’éprouver
leur corps de manière plus apaisée et de
retrouver le chemin de la subjectivation
mise à mal par la violence de l’épreuve.
La relaxation, envisagée alors comme
une forme singulière de soin de support,
permet de réinscrire la double vie
du corps… organique et psychique…
dans le vécu du cancer par le patient.
Depuis 2004, le centre de cancérologie
Gustave-Roussy propose des ateliers
de relaxation dans le cadre de
la prise en charge psychocorporelle
de patients atteints de cancer.
Si la démonstration n’est plus à faire
de leur utilité dans la gestion de
certaines difficultés émotionnelles et de
certains effets secondaires associés aux
traitements, l’analyse qualitative de 247
questionnaires remplis par des patients
a permis de mieux cerner leur vécu, leurs
attentes et les limites d’un tel dispositif.
Comment l’élaboration de l’image corporelle influe-t-elle sur les processus
de symbolisation ? De là, que se passe-t-il lorsque l’enfant vit une situation de handicap,
qu’il soit physique, sensoriel ou psychique ?
La nature de l’accompagnement de l’entourage familial comme des équipes soignantes, et la veille de la bonne distance relationnelle, entre surprotection et laisser-faire, aura sans conteste
un impact. Au thérapeute de soutenir cette mise en relation du corps, avec soi et avec les autres.
Au cours de ses premiers mois de vie, le jeune enfant sera envahi de sensations corporelles qui alterneront
entre tension du besoin et détente de la satisfaction. De la qualité des réponses qui lui seront apportées dépendra
sa capacité d’apaisement réel et virtuel de sa motricité.
Les troubles du comportement de Manuel viennent ici se faire l’écho d’un manque de soutien affectif et de surstimulations physiques.
Qu’est-ce qui se joue derrière l’agitation motrice incessante de certains enfants ?
Une manifestation de ce qui pourrait être considéré comme un clivage corps-psyché ?
une recherche de sensations corporelles pour éprouver la continuité de soi hors de toute mise en relation ? la peur de l’abandon ?
Travailler sur la place et le fonctionnement du paradoxe et de la contradiction dans la psyché et le corps du patient, mais aussi dans la situation thérapeutique,
ouvre d’autres perspectives, dont le travail avec Noé en est ici une illustration.