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Le traumatisme psychique est souvent présenté à travers le prisme de ses répercussions délétères. Pourtant, Sigmund Freud avait déjà évoqué le caractère double des effets du traumatisme : positifs et négatifs. L’expérience clinique peut nous amener à envisager le trauma dans la complexité de ce paradoxe, au travers d’une analyse par contraste et non par clivage et d’une dialectique plus que d’une opposition.
À l’hôpital, les équipes soignantes se trouvent de plus en plus souvent confrontées à des manifestations de violence. Au-delà des réponses institutionnelles immédiates que sont les pratiques de contrainte, de contention et d’isolement, comment la psychanalyse peut-elle aider à « penser » ces phénomènes ? Partant des concepts de pulsion et de pulsion d’agression, et de la place qu’ils prennent dans l’ensemble de la métapsychologie, quelques pistes de réflexion sont ici proposées pour orienter la pratique.
Psychologue et psychanalyste, Céline Masson s’intéresse depuis longtemps à la mémoire, aux images et à la création. Elle a fait paraître l’an dernier Les Images vestiges de temps. La mémoire et l’oubli. Elle y assimile la psychanalyse au travail des archéologues, l’objectif étant, dans les deux cas, de construire ou reconstruire du sens à partir des traces du passé. Nous l’avons interrogée sur cette correspondance, sur sa conception du rêve comme « lieu de fouille », ainsi que sur les liens entre le temps, les images et la mémoire.
La pratique des jeux vidéo en psychothérapie et psychanalyse d’enfants et d’adolescents est devenue difficilement incontournable, tant la réalité virtuelle est présente dans la culture et les habitus de toute une génération. L’auteur livre ici quelques observations qui démontrent combien cette technique est une source d’expérimentations thérapeutiques pour le psychanalyste, mais aussi de découvertes cliniques et d’élaboration théorique, en particulier sur le couplage entre la réalité psychique et les mondes virtuels.
Au début du XX siècle, deux mouvements s’opposent dans les rangs des féministes : l’un égalitariste, radical, et l’autre dualiste, admettant que chaque sexe a son rôle et sa spécificité. Ce sont ici les destins croisés de quelques-unes de ces femmes qui ont servi la cause féminine à l’heure où les « sciences de l’homme » étaient en pleine expansion qui nous sont présentés. Des destins, tels ceux de Ellen Key, Madeleine Pelletier ou encore Marie Bonaparte, qui témoignent de cette volonté d’échapper à la sujétion des hommes et aux conventions sociales ou encore de la revendication d’une liberté affective et sexuelle tout autant que politique et sociale.
Julia Kristeva, linguiste, professeur émérite à l’université Paris-VII et romancière, est aussi une figure importante de la psychanalyse contemporaine. Dans son dernier ouvrage, Je me Voyage, qui se situe entre l’introjection propre aux mémoires et la dialectique de l’entretien, elle revient sur ses expériences, intimes et professionnelles, sur ce qui a nourri ses intérêts intellectuels… Samuel Dock, qui l’a accompagnée dans ce voyage, nous dévoile cette intellectuelle qui a su traverser les frontières, mais aussi les disciplines, les normes et les théories.
En analysant les oublis de noms propres, Sigmund Freud a ouvert une réflexion autour des images susceptibles de remplacer une élaboration verbale, relative à un souvenir. Les images offrent un moyen d’échapper aux mots, en utilisant une forme plus primitive de communication. Cette approche met en lumière les associations qu’un sujet est en mesure de produire à partir des signifiants d’une image.
La « théorie sexuelle » est l’un des piliers de la psychanalyse, au sens où, pour Freud, toutes les activités humaines mettent en jeu la pulsion sexuelle, directement dans les activités érotiques ou indirectement dans le rapport à l’autre et aux objets. Or, depuis Freud, la place du sexuel et du rapport entre les sexes a considérablement changé : libéralisation des mœurs, exacerbation du narcissisme, multiplication des activités autoérotiques... Changements auxquels les psychanalystes se doivent d’être attentifs pour en entendre et traiter les effets dans leur clinique.
Avec P. Landman, O. Douville, P. Thomas, P. Chemla, G. Dana, L. Delhommeau, G. Torgemen-Wolmark, G. Pommier, D. Tourrès, B. Golse, P. Delion, U. Renard, Y. Derobert et G. Chaboudez.
La psychologie a fait l’objet de multiples développements dans des champs diversifiés et a donné naissance à un ensemble de sous-disciplines. Mais elle est aussi l’objet de représentations, de mythes et le théâtre d’affrontements issus d’orientations différentes et parfois opposées.
Historiennes en psychologie, Annick Ohayon et Régine Plas recensent les « idées reçues » dans cette discipline et les envisagent, sous un angle critique, à la lumière de l’histoire du XXe siècle. Leur contribution va même au-delà en ce qu’elle aide à la compréhension de phénomènes récents, surgis au sein de la communauté scientifique des psychologues et aussi des psychanalystes : principalement les querelles d’école, les discussions autour de certains concepts clés ou encore les luttes d’influence.